mercredi 31 juillet 2024

Promotion de la femme

 JIFA 2024:      

Le Cofima commémore la date !


À l'instar de la communauté internationale, les femmes des impôts à travers le collectif des femmes des impôts du Mali (Cofima) ont célébré la journée internationale des femmes africaines, samedi 27 juillet 2024 dans la cour de la direction générale des Impôts à travers une formation des femmes qui avait pour thème : " comment utiliser son leadership pour son succès professionnel". La cérémonie commémorative a enregistré la présence du secrétaire général du syndicat national des travailleurs des impôts du Mali ( syntim), Soungalo Traoré, la directrice de formation et du personnel à la direction générale des Impôts (DGI), Sow Assanatou Bouaré, de la présidente du collectif des femmes des impôts du Mali ( Cofima), Mme Coulibaly Zaliatou DIARRA, Présidente du COFIMA, de la représentante du département tutelle, des femmes des impôts, du trésor, de la Douanes, de l'ortm et plusieurs organisations féminines.


Faut-il rappeler, le 31 juillet a été choisi, en hommage aux femmes du continent africain qui se sont réunies un 31 juillet 1962, pour la première fois à Dar Es Salam, en Tanzanie, pour créer l'organisation panafricaine des femmes. Le but de cette organisation était l'union des femmes africaines pour l'amélioration significative des conditions de vie de la femme africaine, son émancipation, la lutte pour la justice et la défense des droits des femmes. À la suite de cette rencontre, cette date a été promulguée par les nations unies.


Les droits des femmes en Afrique ont connu une amélioration importante notamment grâce à cette journée et surtout grâce à l'engagement et au dévouement de certaines femmes leaders du continent. C'est ainsi que l'union africaine a adopté un arsenal d'instruments juridiques internationaux qui spécifiquement consacrent des droits aux femmes africaines. Il s'agit : du protocole additionnel à la charte africaine des droits de l'Homme et du peuple relatifs aux droits des femmes en Afrique dit protocole de Maputo, adopté le 11 juillet 2003 et entré en vigueur en novembre 2005, de la déclaration solennelle pour l'égalité de genre en Afrique adoptée en juillet 2004 à Addis Abeba, de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance du 39 janvier 2007, du protocole à la charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux personnes âgées du 31 janvier 2016, du protocole à la charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux personnes vivant avec un handicap du 18 janvier 2018 en passant par l'acte additionnel relatif à l'égalité de droit entre les femmes et les hommes pour le développement durable dans l'espace CEDEAO, adopté le 19 mai 2005 au Ghana, a rappelé la présidente, Sow Assanatou Bouaré. Malgré ces efforts consentis, il est malheureusement constant de voir que les droits de la femme ne sont pas totalement effectifs, ainsi leur contribution réelle à l'économie du continent est sous-estimée. Or selon ONU femme, l'Afrique de l'ouest compte 302,9 millions d'habitants et plus de 50% de ce total sont des femmes. Cette sous-estimation voire invisibilité des activités des femmes dans l'économie nationale voire continentale est liée à plusieurs facteurs dont : la faible valorisation des activités marchandes exercées par les femmes, la moindre prise en compte des activités informelles des femmes, la non-prise en compte des tâches domestiques comme activité économique, entre autres, a en croire la présidente du Cofima.

Aux dires du secrétaire général du syndicat national des travailleurs des impôts du Mali (syntim), les femmes de façon générale sont très importantes aujourd'hui dans le processus du développement de notre pays, d'abord en terme de supériorité numérique des femmes qui est un constat réel. Cette supériorité numérique se reflète également dans la composition du personnel des impôts. Les femmes sont majoritaires au niveau des impôts. Cette journée est entrain d'être fêter à travers une formation et je pense que c'est une très bonne initiative parce qu'une fois que les femmes sont formées, elles deviennent encore plus productives et le nombre qu'elles constituent aujourd'hui sera certainement un atout pour l'essor du pays. <<Quand on est représentante d'une majorité, il est toujours bon que les leaders soient formées de sorte qu'elles puissent être capable de diriger. Pour cette journée panafricaine dédiée à ce thème, Je pense que le choix de ce thème n'est pas fortuit en ce sens, il est la bienvenue et c'est une très bonne idée de renforcer le leadership des femmes>>. En tant que représentant de l'organisation dont le but principal est la défense des intérêts des travailleurs, j'ena appelle tous les travailleurs des impôts à l'unité, à l'union, à la cohésion et à l'entente, car ce sont des choses qui sont très importantes pour que nous puissions réaliser les objectifs de recettesa qui nous sont assignés par notre Etat parce que lesa impôts sont de nos jours les principaux pourvoirs de recettes à l'État et cela ne peut être obtenu que lorsque les travailleurs voient dans le même sens, se donnent la main pour travailler, a-t-il affirmé.

La célébration de l'édition 2024 de la journée internationale des femmes africaines (JIFA) du Cofima a pris fin par la prestation balafonique de l'artiste Dabara, l'étoile de la capitale de l'or blanc qui a également rehaussé l'éclat de cette cérémonie commémorative des femmes africaines. La présidente dudit collectif, Me Coulibaly a conseillé aux femmes de la DGI de chercher à maîtriser les tâches qu'on leur a confiées et d'avoir l'amour du travail bien fait. C'est le chemin idéal vers leur émancipation.



                Issa D Morba

samedi 27 juillet 2024

 L'avocat du président déchu du Niger, Mohamed Bazoum, a déclaré à la BBC, alors que le pays commémore un an depuis le coup d'État, qu'il craint que l'ancien chef de l'État ne soit confronté à la peine de mort.


Le mois dernier, la Cour suprême du Niger a levé l'immunité de M. Bazoum , lui permettant d'être jugé pour trahison - passible de la peine de mort - et pour d'autres délits présumés.


M. Bazoum, 64 ans, et son épouse Hadiza sont détenus depuis un an sans accès au téléphone et sans aucune visite autorisée, hormis celle d'un médecin, a déclaré l'avocat Moussa Coulibaly.


Plus tôt cette semaine, la France a exigé leur libération, mais le chef de la junte, le général Abdourahamane Tiani, a prononcé un discours télévisé, affirmant qu'aucun État ou organisation étrangère ne peut dire au Niger comment se comporter.

jeudi 25 juillet 2024

Sécurité Routière

 Semaine nationale de la sécurité routière 20 : L'usage du téléphone au volant ou au guidon mis en cause !

La cour du ministère du transport et des infrastructures ( MTI) à servi de cadre, lundi 22 juillet 2024 au lancement de la 20ème édition de la semaine nationale de la sécurité routière placé sous le thème : " Entre téléphoner et conduire, il faut choisir". La cérémonie du lancement des activités de sensibilisation de la 20ème édition de la semaine nationale de la sécurité routière a enregistré la présence de Madame Dembélé Madina Sissoko, ministre du transport et des infrastructures accompagné pour la circonstance de ses homologues en charge de la santé et du développement social, Colonel Assa Badiallo Touré, de celui de la justice et garde des sceaux, Mamoudou Kassogué, du directeur général de l'Agence Nationale de la Sécurité Routière ( ANASER), Ousmane Ba Maiga et plusieurs honorables invités.

Aux dires du ministre Sissoko, la semaine nationale de la sécurité routière qui se déroule chaque année a pour objectif de sensibiliser les usagers de la route, par des campagnes d'information et de formation, en vue de réduire le nombre d'accident de la circulation routière. Les accidents de la route constituent un fléau qui impacte la vie en société du fait de leurs conséquences néfastes sur les personnes, les familles, les entreprises et les administrations. << Les statistiques d'accidents reflétées dans la base de données de l'agence nationale de la sécurité routière ( Anaser) renseignent sur leur fréquence et leur gravité. En effet, à ses dires, l'anaser a recensé, en 2023, 7 685 cas d'accidents corporels survenus sur nos routes, qui ont occasionné malheureusement 689 tués et 7 938 blessés>>. Au regard des statistiques sus visés, le comité national de sécurité routière a retenu pour la 20ème édition de la semaine nationale de la sécurité routière le thème : " entre téléphoner et conduire, il faut choisir" . Ce thème est une véritable interpellation à l'endroit de l'ensemble des usagers de la route pour qu'ils s'abstiennent du téléphone, une fois au volant ou au guidon, a-t-il conclu.

Le président du Conseil National de la Jeunesse ( CNJ) du District de Bamako fraîchement élu et non moins président directeur général (PDG) de Koumala Transit et Transport, Alou Kouma a notre micro a lancé à la suite de madame le ministre du transport et des infrastructures un appel pressant à toute la jeunesse Bamakoise en particulier celle du Mali en général de ne pas utiliser le téléphone au volant car, selon lui celle-ci est dangereuse et peut coûter la vie à la jeunesse qui est le socle du développement du pays. << L'être humain n'a qu'un seul esprit, et cet esprit ne peut point se concentrer sur deux choses à la fois>>. 


                Issa D Morba

mercredi 24 juillet 2024

Société/Actualité

 Le président de la fondation Dèmè de Kodabougou, M. Djibril Bagayoko, à cœur ouvert !


Dans une interview qu'il a bien voulu nous accorder, le président de la fondation Dèmè, M. Djibril Bagayoko, évoque les objectifs, les réalisations et les ambitions de sa fondation. Interview !


C'est quoi la fondation Dèmè ?


La fondation Dèmè comme son nom l'indique consiste à aider les personnes nécessiteuses en ces termes bambara "Dèmè", de venir en aide aux personnes étant vivant. La fondation Dèmè est transversale, car elle est le fruit d'un humanisme avéré des jeunes du quartier Kodabougou pour contribuer au développement de leur quartier. Vous savez que la cohésion sociale, la solidarité passent par l'entraide. Raison pour laquelle nous avons jugé utile de mettre nos petits moyens humains, politiques et financiers en place afin d'aider les couches défavorisées ( malades, les personnes âgées, les personnes handicapées physiques...).

Quel est l'objectif recherché par la création de cette fondation ?


L'objectif principal de cette fondation est tout d'abord de promouvoir la solidarité, la cohésion sociale, l'entraide comme le dit notre slogan " aidons nous vivant" tout en donnant la main pour une harmonisation sociale en regroupant les jeunes, les vieilles personnes, les femmes, les hommes, les plus démunis en ayant toujours à l'esprit de contribuer au bien être de nos prochains comme Allh le veut.

 Comment se porte la fondation Dèmè aujourd'hui ?


La fondation se porte très bien dans ce sens que c'est une nouvelle fondation, un bébé ; on essaye de le faire marcher petit à petit et avec l'aide des jeunes, nous allons nous donner corps et âme afin que notre fondation puisse porter haut le flambeau. Nous comptons d'abord sur notre propre force comme le dit un adage bambara : " aider moi à tuer mon éléphant, cela doit trouver que tu metrises déjà la position de la tête". Sincèrement parlant, les jeunes ont réfléchi à ce qu'on fasse quelque chose nous même au niveau de notre quartier Kodabougou avant d'appeler les autres. La fondation Dèmè se porte bien parce qu'on a un esprit fort. On ne peut pas dire qu'on n'a pas besoin d'aide de quelqu'un mais nous comptons sur nous même en premier lieu.

 Quelles sont les activités réalisées par la fondation Dèmè ?


Au faite, la fondation Dèmè a réalisé pas mal d'activités depuis sa création à nos jours il y a à peu près 1 moi avec collègues ici presents comme : des éclairages publics principalement à Kodabougou, Badialan et ses environnants, le Diafaranako, des curages de caniveaux l'électrification du tronçon et les rues adjacentes par l'implantation de plus de 100 panneaux solaires, le curage du lit du marigot et le ramassage des déchets solides, la confection et la pose des barrières de sécurité sur la passerelle pour le passage des élèves, l'aménagement d'un espace de rencontre et de loisirs pour la population du quartier Kodabougou et environnants, la réparation du mur de clôture de l'école Niomi Monzon Traoré pour le drainage rapide des eaux de ruissellement, la décoration de ce mur de clôture par des dessins et des messages de sensibilisation et de mobilisation, la dotation de cet espace aménagé d'appareil de sonorisation pour les besoins de festivités du quartier entre autres. Vous n'êtes sans savoir qu' ici c'était un lieu de braquage, de délinquance de tout genre de personnes mal intentionnées, le reconfectionement du mur de l'école Niomi Monzon Traoré avec des images de formation, de sensibilisation, d'information, d'éducation et de rappel sur notre histoire, notre culture. Sur lequel mûr les élèves peuvent s'approprier pour apprendre des choses qui n'apprennent même à l'école ou qu'ils entendent mais jamais vu. Il y a parmi ces images : celles de Soundiata Keita, Bazoumana Traoré, le pays Dogon, de nos soldats, sur le changement climatique, la lutte contre la désertification entre autres.


Est-ce que la fondation Dèmè a les moyens de sa politique ?


En réalité, la fondation Dèmè a de grandes ambitions et il y a des challenges qui nous attend, les défis sont nombreux mais ce qui sur le moyen humain est là, le moyen politique également est là, le moyen financier est minime mais minime qu'il soit on fait avec le moyen de bord, car tout commence par soi-même. Nous comptons atteindre nos objectifs avec qui est de donner une nouvelle image à notre quartier qui est un vieux quartier que nos parents nous ont légué comme héritage que nous ne voulons pas trahir et nous voulons toujours maintenir le cap parce que nous avons confiance en nous.

Quel est votre dernier mot ?


Mon dernier mot, sont des mots de remerciement à l'endroit de mes collègues ( jeunes du quartier), les vieux du quartier qui nous guide, les associations partenaires puisque la fondation Dèmè est une plateforme qui regroupe plusieurs associations, de vous les journalistes pour les efforts louables toujours consentis à nos côtés. Nous lançons un vibrant appel à tout le monde de nous accompagner dans ces travaux que nous menons toujours depuis 2007 en tant que des jeunes volontaires dans le quartier avant de mettre cette fondation en place pour plus de visibilités dans une synergie d'action. Nous demandons à nos frères d'entretenir le lieu et à emboîter nos pas dans la continuité dans ces œuvres sociales.



  Interview réalisée par Issa D Morba.

mardi 23 juillet 2024

Politique/Actualité

 Rencontre partis politiques/Commission de rédaction de l'avant-projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale : Le président du parti Jeunesse-Faso-Bara, Adama Frambokory Bagayoko alias Patriote donne son impression !


Nous remercions l'autorité du Mali a avoir penser aux hommes politiques parce que chaque fille et chaque fils a un rôle éminent a joué pour que nous puissions nous en sortir actuellement dans le cadre de la recherche de la paix. Nous sommes contents de participer à cette rencontre mais la question que nous nous posons est la suivante : est-ce qu'en réalité le problème du Mali est une question de compréhension, "le Siguikafo"? Je rappelle aux peuples Maliens, qu'il y a eu tellement des accords au Mali, il ne devrait plus y avoir de tuerie, on ne devrait plus en vivre dans cette situation à la date d'aujourd'hui en passant par le premier accord avec Modibo Keita entre 1962-1963 lors de la première rébellion du Mali, en janvier 1991 avec l'accord de Tamarasheq, la flamme de la paix en février 1992 sous prétexte de la paix, l'accord de juillet 2006, l'accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d'Alger, le dialogue national inclusif ( DNI), la conférence d'entente nationale, les assises nationales de la refondation ( ANR), le dialogue inter-maliens. Notre pays fait l'objet de convoitise des puissances extérieures, ils font tout pour déstabiliser le Mali pour que nous soyons leur souhait, leur désir afin qu'ils puissent profiter de nos richesses. Cet intérêt est aujourd'hui transformer jusqu'à tel point que certains de nos concitoyens sont rentrés dans le jeu ; parce que c'est un jeu de richesse, un jeu d'argent. Mais je ne peux en aucun cas comprendre qu'un malien prenne les armes pour tuer un autre malien. Nous encourageons nos plus hautes autorités à travers le ministre de la défense, Sadio Camara de continuer à organiser l'armée malienne pour garantir notre souveraineté nationale afin que nous soyons respecter de tous.


                Issa D Morba

Politique

 *A LA HAUTE ATTENTION DE MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION de rédaction de l'avant-projet de la Charte Nationale pour la paix et la réconciliation nationale* 


Monsieur le Président, 


Le souci de tout Patriote est de voir la nation réconciliée avec elle-même pour faire face aux épreuves qui l'assaillent. 


L'occasion est alors bonne et opportune *pour que vous vous ressaisissiez*, Vous, Monsieur le Président, Mme Aminata Dramane Traoré et M. Boubacar Sow, *du désarroi que vous avez causé à la Nation tout entière et à la démocratie malienne* en acceptant d'être les Parrains de l'ainsi dit Dialogue Inter-Maliens, au lendemain de l'entrée en vigueur du *décret liberticide et anticonstitutionnel* du 10 avril 2024, suspendant les activités des partis politiques et les activités politiques des associations.


 Monsieur le Président, nous, les partis politiques signataires de l'historique Déclaration Commune du 31 mars 2024, sommes les plus grands partisans de la paix et de la réconciliation nationale qui riment aujourd’hui avec *la libération immédiate et sans condition des 11 responsables politiques kidnappés* (parce que pris sans aucun mandat du Juge) le jeudi 20 juin 2024, dans un domicile privé, sous l'empire du décret liberticide ci-dessus cité et devenu désuet depuis le 10 juillet passé.  


La place et le rôle que vous conférez aux partis politiques dans l'élaboration de la Charte devraient être les mêmes pendant le DIM d'où ils ont été exclus.


Monsieur le Président, nos camarades: *Moustaph Dicko, Hamidou Maiga, Moulaye Haidara, Yaya Sangaré, Abdramane Korera, Laya Guindo, Mohamed Aly Bathily, Mamadou Union Traoré, Samba Coulibaly, Malley Camara et Mamadou Traoré dit le Roi*, sont 11 citoyens maliens qui manquent à cette assemblée.


Oui! Si le poète a dit "un seul être vous manque et tout est dépeuplé !" nous clamons ici haut et fort : 11 places vides de cette salle méritaient d'être occupées par leurs occupants légitimes pour que cette Assemblée fût Auguste!!


*Travaillez avec nous* pour qu'ils nous rejoignent dans la tâche ardue de la réconciliation des cœurs et des esprits dont notre pays a tant besoin! 


Vous voulez parler de réconciliation nationale ? 


Comment comptez- vous réussir cette titanesque œuvre d'utilité publique avec tant de vos concitoyens en exil, persécutés pour ce qu'ils pensent ou ce qu'ils disent?


 Comment réussir une œuvre aussi noble avec tant de Maliens privés de leurs familles pour un oui ou pour un non et qui remplissent aujourd'hui nos prisons?


 *Faites libérer nos 11 leaders politiques et tous les autres, Monsieur le Président, et que règne la liberté de pensée et d'expression dans ce beau pays où nous sommes tous frères et sœurs* !!


Je vous remercie.


Bamako, le 23 juillet 2024


Djiguiba KEITA/PPR

Secrétaire Général du PARENA

mardi 16 juillet 2024

Agriculture/Élevage

 TIC et promotion des exportations : Les acteurs de la chaîne de valeur outillés !

L'enceinte du mémorial Modibo Keita a servi de cadre, lundi 3 mai 2024 à la cérémonie du lancement de l'atelier de formation des petites et moyennes entreprises EVOLUANT DANS LES FILIERES MANGUE, KARITE ET BETAIL/VIANDE SUR LES PROCEDURES REGLEMENTAIRES ET OBSTACLES NON TARIFAIRES A L'EXPORTATION, LE MARKETING A L'EXPORT, LE FINANCEMENT DES EXPORTATIONS, LES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET LA PROMOTION DES EXPORTATIONS. L'atelier présidé par le représentant du ministère de l'agriculture, Hamidou Sanogo a enregistré la présence du représentant du Directeur Général de Apex-Mali, Youssouf Traoré et plusieurs acteurs dudit secteur.

Le programme d'appui à la compétitivité en Afrique de l'Ouest (PACAO), vise l'amélioration de la compétitivité dans les chaînes de valeur des filières mangue, karité, et bétail/viande, en vue de renforcer les performances commerciales desdites filières dans les échanges commerciaux régionaux et internationaux.

L'objectif principal de cet atelier de formation vise à contribuer au renforcement des capacités des acteurs des chaînes de valeur des filières mangue, karité et bétail/viande dans le domaine de l'exportation.

Plus spécifiquement, il s'agit de former les acteurs (services techniques de l'Etat, secteur financier et PME) intervenant dans les chaînes de valeur cibles du PACAO sur les thématiques suivantes, à savoir : le Marketing à l'export; les Procédures réglementaires et obstacles non tarifaires à l'exportation au Mali; le Financement des exportations au Mali;

les Opportunités des TIC dans la Promotion des exportations.

Le présent atelier de formation est organisé en étroite collaboration entre l'APEX-Mali et l'Unité de Gestion du Devis-Programme PACAO avec l'appui financier de l'Union Européenne.

À l'entame de son propos,le représentant du Directeur Général de Apex-Mali, Youssouf Traoré remercié tous les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du PACAO notamment, le Ministère de l'Agriculture (Point Focal du PACAO), la Délégation de l'Union Européenne au Mali, la Cellule de l'Ordonnateur National du Fonds Européen de Développement (CONFED) au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture du Mali (APCAM) ainsi que les différentes Interprofessions bénéficiaires du PACAO.<J'exprimer, au nom de tous les bénéficiaires, toute notre gratitude à l'Union Européenne pour son accompagnement en matière de renforcement des capacités des acteurs dans le cadre du PACAO>>.

<<J'ose espérer que cet atelier de formation permettra aux différents acteurs de comprendre et de s'approprier des procédures réglementaires et obstacles non tarifaires à l'exportation, des préoccupations et des opportunités liées au financement des exportations, de l'importance du marketing dans le cadre de la commercialisation des produits à l'export et des opportunités des technologies de l'information et de la communication dans la promotion des exportations>>.

Enfin, il a exhorté et encouragé les formateurs à une bonne conduite de la formation, d'une participation active aux échanges, à l'assiduité aux différentes formations durant les 5 jours afin d'améliorer la connaissance des participants sur les 4 différents modules de formation sélectionnés tout en souhaitant plein succès aux travaux de l'atelier de formation des petites et moyennes entreprises sur les procédures réglementaires et obstacles non tarifaire à l'exportation, le marketing à l'export, le financement des exportations et les opportunités des technologies de l'information et de la communication dans la promotion des exportations qui durera du lundi 3 au vendredi 7 mai 2024.  


               Issa D. Morba

vendredi 12 juillet 2024

 Sécurité sanitaire et alimentation de rue à Bamako : Le Redecoma sensibilise les consommateurs et vendeurs !

Le Centre national pour la Documentation et l'Information sur la femme et l'enfant ( CNDIFE) a servi de cadre, jeudi 11 juillet 2024 au lancement du projet pour la campagne d'information, de sensibilisation et d'éducation des consommateurs et des vendeurs sur les dangers et la sécurité sanitaire de l'alimentation de rue dans le district de Bamako. La cérémonie présidée par la représentante du ministre de la santé et du développement social et non moins conseillère technique audit département, Dr Youma Sall a enregistré la présence du président du regroupement pour la défense des consommateurs du Mali (REDECOMA), Badou Samounou et plusieurs cadres du secteur.

Les objectifs du projet sont : organiser une campagne d'information et de sensibilisation des consommateurs et vendeurs sur les dangers liés à l'alimentation dans les rues et l'importance de l'hygiène et la sécurité alimentaire, dans les 6 communes du District de Bamako ; organiser 6 sessions de formation à la qualité et aux bonnes pratiques d'hygiène, pour 150 vendeurs. (es) et 50 gargotières dans chacune des 6 communes de Bamako ; organiser une série de plaidoyers auprès des services techniques de contrôle et de réglementation ainsi que les autorités communales du District de Bamako en vue d'améliorer les conditions sanitaires dans les lieux de vente.

Au nom de Madame le Ministre de la santé et du

développement Social, elle a exprimé toute sa gratitude pour présider le lancement de cette campagne d'information, de sensibilisation et d'éducation des consommateurs et des vendeurs sur les dangers et la sécurité sanitaire de

l'alimentation de rue dans le district de Bamako.

Selon les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2015, au niveau mondial, presque une personne sur 10 tombe malade chaque année à

cause des maladies d'origine alimentaire entrainant 420 000 décès par an dont

un tiers au niveau de la petite enfance (enfants de moins de 5 ans).

Au Mali plus de 729 cas intoxication alimentaire d'origine microbienne et

chimique ont été notifié de janvier à mars 2023 donc 29 décès.

C'est ainsi que s'est développée l'alimentation de rue dans les grandes agglomérations africaines au niveau de tous les lieux accueillant du public,

La restauration de rue est un secteur qui « produit des aliments et des boissons prêtes à être consommés, préparés et/ou vendus par des vendeurs, spécialement dans les rues et dans les autres lieux publics similaires ».

Dr Youma dira que le Ministère de la Santé et du développement social, à travers ses structures techniques, s'engage à apporter l'accompagnement nécessaire pour la réalisation

de ladite activité.

Pour terminer, elle a remercié

 les organiseurs de la campagne et les partenaires pour leurs soutiens

multiformes au renforcement de la Sécurité Sanitaire des Aliments.

Notons que, le projet a une durée de 12 mois (1 an) et couvre essentiellement les 5 communes du District de Bamako, sans oublier que les impacts sont aussi prévus sur l'ensemble du territoire national, au travers de plusieurs diffusions médiatiques. La subvention a été octroyée par le Fonds Anne Fransen, celle-là même qui fut Directrice de l'organisation internationale des consommateurs, pour un coût de 10 000 euros ( environ 6 500 000 F CFA) à travers un appel à candidature lancé par CI.


                Issa D Morba

Sécurité

 1ère édition de la semaine cohésion armée-nation: l'AEPM s'engage pour une mutualisation des efforts ! En prélude à la 1ère édition...