jeudi 30 août 2018

DROITS DE L’HOMME :

LA SOCIÉTÉ CIVILE VIGILANTE...
Une vue du présidium
La plate-forme de droits économique, sociale et culturelle du Mali (DESC) a organisé, le mercredi 29 aout 2018, à la maison du partenariat de Bamako, un atelier dont l’objectif principal est de contribuer au partage des rapports de recherches thématiques, sur l’état de mise en œuvre du pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels(PIDESC) par l’Etat Malien, un travail entamé par la plate-forme DESC du Mali depuis près de 15 ans. La cérémonie présidée par le Ministre de droits de l’Homme, Me Coulibaly Kadidia Sangaré, a enregistrée la présence du président de la plate-forme Droits Économiques, Sociaux et Culturels(DESC) du Mali, M. Madani Koumaré, de la Commission Nationale de Droits de l’Homme, M. Filifin Diakité et plusieurs personnalités.
 
Le président de la plate-forme DESC a indiqué que <<Pour participer à la préservation de la dignité humaine, le mieux-être du citoyen, inscrit dans le pacte international comme : L’alimentation, l’eau potable, le logement, l’éducation, la santé, la protection sociale, le travail décent, l’emploi et la culture,  consacres par le PIDESC et constitutionnellement reconnus par l’État Malien. Après 39 ans de retard, notre pays(Mali), a pris la décision et le courage de déposé et présenté son premier rapport officiel sur les DESC au comité de Genève concernant le pacte international relatif aux droits Socio-économiques et Culturels à  partir du 24 Septembre prochain. Nous félicitons à cet effet, très sincèrement le gouvernement Malien à travers les Ministères concernés  pour cet acte hautement patriotique et responsable, car, il honore le Mali, renforce l’État de droit et garanti un accès meilleur à ces  droits en travaillant dans la durabilité et non dans la précarité ou en urgence>>.
Ceci ajoute-t-il, Malgré la difficulté liée à la mise en œuvre des DESC, dans un pays comme le nôtre ou tout est prioritaire.
Cet aspect est d’ailleurs mis en évidence à travers le principe de réalisation progressive stipulé en l’article 2 du pacte qui requiert que chacun des États parties :
 S’engage à agir (…) au maximum de ses ressources disponibles, en vue d’assurer progressivement le plein exercice des droits reconnus dans le présent pacte par tous les moyens appropriés, y compris en particulier l’adoption de mesures législatives ;
Cette disposition contient le principe dit de << réalisation progressive>>. Ce principe reconnait les difficultés que certains droits (par exemple, le droit à la santé) peuvent poser à court terme dans l’objectif d’assurer leur plein exercice, ainsi que les possibles difficultés  liées aux contraintes de ressources des États. Or, alors que le plein exercice des droits considérés ne peut être assuré que progressivement, les mesures à prendre à cette fin doivent l’être dans un délai raisonnable et avoir un caractère délibéré et concret.
C’est ainsi qu’il a adressé un remerciement appuyé à la CNDH Mali, Wildaf Mali, pour leurs appuis, au Ministère des affaires étrangères, le CIMERAP, le MDH, CMDH mais aussi à l’ensemble des organisations membres de la PFDESC et du cadre de concertation des ODDH pour leur franche collaboration et leur engagement militant, tout au long du processus de production du rapport  de la société civile, conformément aux directives  du comité  DESC de Genève.
Quant au Ministre, elle a salué la pertinence de cet atelier destiné à la validation du rapport alternatif sur l’état de mise en œuvre du pacte international relatif aux droits Économiques, Sociaux et Culturels(PIDESC). Pour elle, le respect de ses engagements sont relatif à la volonté manifeste du Président de la république, chef de l’État, son excellence, Ibrahim Boubacar Keita, à travers la politique nationale de droits de l’Homme, un plan d’action adopté en 2016. Elle a rassuré les organisations de la société  civile à instaurer un dialogue social franc entre elles, son département  et interministériel afin de relever le défis ensemble. Propos recueillis par Issa D. Morba.


mardi 28 août 2018

SPORTS :






Natif de Mopti, âgé de 23 ans, fils de Moussa Coulibaly et de Bintou Traore, Mamadou Coulibaly  abandonne l’école en classe de 8ème  année pour faire carrière dans les clubs internationaux. Le 6 Malien est de nos jours un repère pour la jeunesse Malienne en particulier et une fierté pour le Mali tout entier, par son parcours incontournable. Mamadou Coulibaly continue à démontrer des talents incontestables.
Figurant parmi les trois meilleurs jeunes sélectionnés pour représenter le Mali à la phase finale du projet ASPIRE qui s’est déroulé en janvier 2009 au Qatar, avec Ibrahima Sima du centre Toule de Badalabougou, Alassane Diallo du centre Nadia de Lafiabougou et lui-même Mamadou Coulibaly du centre Espoir de Mopti. Ces trois joueurs étaient devant les autres candidats des neufs pays (Mali, Ouganda, Sénégal, Afrique du Sud, Tanzanie, Cameroun, Kenya, Ghana).
C’est au cours de cette opération que 20 joueurs ont été retenus pour une formation de 3 ans dans l’Académie ASPIRE basée à Thiès au Sénégal. Parmi ces joueurs  retenus ont répondu présent, Alassane Diallo et Mamadou Coulibaly. C’était le samedi 28 févier qu’ils en vol pour le Sénégal a l’âge de 13 ans, c’était en présence des responsables de ASPIRE Mali comme : le pasteur Mamadou Traore dit Emmanuel, Birama Konate et plusieurs autres.
 Cette phase du projet ASPIRE composé de certains membres de l’association des centres de football (ACEFOOT) qui a officiellement démarré en 2008 au Mali et qui a succédé l’implantation de 70 terrains sur l’étendue du territoire national a l’exception de la région de Kidal dont 49 280 jeunes ont été détectés soit 704 jeunes par terrain.
Cette phase finale a fait l’objet du choix de 176 joueurs parmi les 704 terrains, pilotés par nombres staffs.
Cette deuxième phase, qui aboutira à la phase finale a été  pilotée par les entraineurs de Aspire venus de l’Espagne, a permis de choisir les 50 meilleurs. Sorti  finaliste heureux  en 2008, du projet aspire football dreams tournoi international en France, Mamadou Coulibaly continue de faire carrière comme en avril 2009 au tournoi international à Nantes, en Italie du 24 au 30 mai 2010 à Roma.
Il (Mamadou Coulibaly) participe au tournoi international MIC en avril 2011 à Barcelone, du 08 janvier 2012-2013 au tournoi international Alkass au Qatar à Douha, 2014-2015 a Umm Alfai et de 2016-2017 a Al qut.
Nous y reviendrons.
 Issa Dramane Morba.





















lundi 13 août 2018

VEILLE DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 12 AOUT 2018, DEUXIEME TOUR



DÉCLARATION D’ARRIVÉE DU POOL D’OBSERVATION CITOYENNE DU 
 MALI(POCIM) 

Lors d’une conférence de presse, organisée par les responsables du POCIM, le samedi 11 aout 2018 à l’hôtel Radisson de Bamako, le chef de mission du POCIM, M. IBRAHIMA SANGHO a lu une déclaration soucieuse de la bonne organisation du second tour de l élection présidentielle de 2018. Nous vous livrons ci-dessous cette déclaration.
 
Le pool d’observation citoyenne du Mali(POCIM) a déployé 88 Observatrices /Observateurs à long terme(OLT) et 2080 Observatrices/Observateurs à court terme(OCT), pour l’observation citoyenne du premier tour de l’élection présidentielle qui s’est tenu le 29 juillet 2018 et du second tour qui se tiendra le dimanche 12 aout  2018  sur toute l’étendue du territoire nationale et dans les juridictions diplomatiques et consulaires.
Le POCIM a été mis en place par l’observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali(OBSERVATOIRE), le groupe pivot/droit et citoyenneté de la femme(GP/DCF),le conseil national de la jeunesse du Mali(CNJ) et les volontaires pour le Mali(VPM) avec l’accompagnement de EISA dans le cadre de son projet << projet de renforcement du rôle de la société civile dans la promotion de la paix, la cohésion sociale et le processus électoral en République du Mali>>. Ce projet bénéficie du financement de l’union Européenne à travers le contrat de subvention N°ICSP/2018/397421.Il participe au déploiement de 84 Observatrices/Observateurs à long terme (OLT) et 1980 Observatrices/Observateurs à court terme(OCT).
Le POCIM a été rejoint par l’association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie <<AJCAD-MALI>>. Elle participe au déploiement de 4 Observatrices/Observateurs à long terme (OLT) et 100 Observatrices/Observateurs à court terme (OCT), dans le cadre de la mise en œuvre du Fonds d’Appui aux moteurs du changement (FAMOC) finance par l’ambassade du Royaume du Danemark.
Le POCIM a mis en place trois chambres dont les responsabilités et les rôles sont différentes mais intégrés dans un dispositif d’alerte, d’analyse et de réponse au monitoring du processus électoral.
Il s’agit de la chambre politique (leaders de la société civile), de la chambre intermédiaire (analystes politique, genre et handicap, statistique électoral et juridique) et la chambre technique (la fondation TUWINDI).
Ce dispositif a été renforcé par les médiatrices et les médiateurs du réseau citoyen de médiation au Mali, qui bénéfice également l’accompagnement de EISA.L e même dispositif a été reconduit pour le second tour.
Malgré le contexte difficile caractérise par l’insécurité, le 1er tour de l’élection présidentielle s’est déroulé le 29 juillet 2018 comme prévu.
Il s’agit-là de l’expression de la maturité du peuple malien à travers la mobilisation de tous les acteurs du processus électoral avec l’appui et l’assistance de la communauté internationale.
Les différentes missions d’Observations Électorale et la communauté internationale se sont généralement réjouies des conditions dans lesquelles le scrutin s’est déroulé.
A l’issue du premier tour, les données recueillies par la chambre technique, analysées par la chambre intermédiaire en temps réel, ont permis à la chambre politique de se faire une opinion sur le déroulement du scrutin et d’intervenir auprès du Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, du Ministère de la Sécurité et de la protection Civile, de la CENI et des acteurs impliques pour contribuer à la correction des dysfonctionnements et incidents constates.
Le POCIM dans sa déclaration d’arrivée à la veille du scrutin avait mis l’accent sur certains constats et défis à relever ; et formule un certain nombre de recommandations pour la bonne tenue du 1er tour de l’élection présidentielle.
Les dysfonctionnements et insuffisances constates, après le 1er tour, concernent : Le saccage de certains bureaux de vote et des matériels, la violence contre des agents électoraux, les menaces par les hommes armes dans certaines localités contre les citoyens, la non disponibilité des cartes d’électeur non retirées dans certains bureaux de vote.
Aussi, la proclamation des résultats provisoires par le Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation(MATD) a fait ressortir quelques insuffisances, notamment : des écarts constates enter les suffrages exprimés et les voies attribuées aux candidats, un nombre élevé de bulletins nuls et un nombre considérablement élevé de bureaux ou de centres ou le vote n’a pas eu lieu (871 bureaux de vote).
Des motifs de satisfaction ont été dégagé comme : La proclamation des résultats du premier tour dans le respect des délais légaux par les autorités compétentes et dans un climat social stable, le traitement égal des candidats au niveau des médias publics et la mobilisation des leaders d’opinion et des Organisations de la société civile pour un scrutin apaise et une forte participation des électeurs, notamment des femmes et des jeunes au processus électoral.
Plusieurs défis à relever ont été signaler comme :La mobilisation des électeurs pour améliorer le taux de participation, le maintien d’un climat social et politique apaise, l’amélioration de l’organisation des opérations électorales, le renforcement des mesures sécuritaires sur l’ensemble du territoire, le déroulement du scrutin dans la transparence, la proclamation des résultats du deuxième tour dans les délais légaux, l’acceptation des résultats issus des urnes par les candidats et la proscription de la violence sous toutes ses formes.
Des recommandations pertinentes ont été formulées, aux candidats du second tour de :respecter le code de bonne conduite ,éviter toute déclaration prématurée quant à leur victoire avant la proclamation officielle des résultats ,user des voies légales en cas de contestation des résultats du scrutin, et lancer un appel à leur militants et sympathisants pour un scrutin apaise et le respect du verdict des urnes.
Au ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation: rendre disponible les cartes d’électeurs non retirées dans les bureaux de vote, respecter l’obligation de réserve et de neutralité vis-à-vis des candidats, et respecter les dispositions de la loi en matière de proclamation officielle des résultats.
Au ministère de la sécurité et de la protection civile : renforcer la sécurité des électeurs et des citoyens, et renforcer la sécurité des opérations de vote.
A la CENI : assurer son entière représentation dans tous les bureaux de vote et commissions de centralisions des résultats, et faciliter et poursuivre la collaboration avec les autres organes de gestion des élections pour la réussite des missions de toutes les Missions d’Observations Électorale.
Aux missions d’observations électorale : un déploiement massif sur le terrain, une meilleure collaboration sur le terrain, et le respect du code de conduite des observations.
Aux médias: le respect strict de la loi, de l’éthique et de la déontologie.
Aux citoyens et électeurs : un plus grand respect de la liberté de vote, une forte mobilisation pour un vote massif et de qualité ainsi que pour un scrutin apaise, et la dénonciation de toute fraude ou tentative de fraude et de toute infraction, en Général, aux autorités judiciaires.
Conclusions finales : la réussite de ce second tour va constituer une étape décisive dans la résolution de la crise notamment la recherche de la paix et la réconciliation nationale.
Le POCIM, au vu de la reprise de la  perturbation sur Internet, les réseaux sociaux et de téléphone mobile, invite le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour garantir l’accès et la stabilité a l’ensemble de ces services.
Le POCIM en appelle à la mobilisation de tous les acteurs pour la réussite de ce scrutin.


                                                                                                                        
 CHEF DE MISSION

                                                    

 IBRAHIMA SANGHO.







                                                                          

                                    

samedi 11 août 2018

ICP MALI-CANAM : ENSEMBLE, ASSURER UNE COUVERTURE SANITAIRE DE QUALITE


<<Ce thème est loin d’être fortuit  dans la mesure où il s’agit des réformes majeures pour l’amélioration du régime d’Assurance Maladie Obligatoire à travers l’introduction du système d’identification biométrique>> dixit le président d’ICP-MALI, Ousmane Dao.

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 Pour donner la chance aux acteurs de la communication d’accoutumer avec les reformes de l’Assurance Maladie Obligatoire(AMO), pour bien relayer toutes les informations concernant ces différentes reformes auprès de l’opinion nationale, s’est tenue, la semaine dernière, à la maison de partenariat de Bamako, un cadre d’échange instauré depuis 2015 par ICP-MALI en partenariat avec le monde des medias et la caisse nationale d’assurance maladie(CANAM), sous le thème <<l’impact des reformes pour l’optimisation de l’AMO :quelle opportunité pour l’opérationnalisation du régime d’assurance maladie universelle(RAMU) ?>>
D’entrée, le président d’ICP-MALI, M. Ousmane Dao a tenu à féliciter les professionnels des medias  dont il est  un excellent et combattant membre, pour nombre d’actions salvatrices qu’ils apportent dans leur quotidien et en particulier à l’assurance maladie obligatoire(AMO).
Depuis trois(3) ans, a l’issue des journées d’échanges fruitier de SELINGUE, SIBY et KANGABA, la ville des trois caïmans a abrite la 4eme édition, accompagner par ICP-MALI, à sa tête l’excellent confrère Ousmane Daou, <<ce thème est loin d’être fortuit dans la mesure où il s’agit des réformes majeures pour l’amélioration du régime d’assurance maladie obligatoire(RAMO) à travers par exemple l’introduction du système d’identification biométrique>>.
Au menu des réformes M. Daou a martelé sur le projet de la mise en place de la couverture maladie universelle(CMU), qui permettra sans nul doute de protéger l’ensemble de la population sur les efforts d’optimisation de l’AMO consentis par la CANAM, qui constituent de nos jours un atout favorable et déterminant a une opérationnalisation rapide et efficace du RAMU au bonheur du peuple souverain malien, et qu’au-delà contribuer à dissiper toutes les malentendus tout en réduisant la désinformation. Issa Morba.


Politique/Actualité

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