Une vue du présidium |
Le président
de la plate-forme DESC a indiqué que <<Pour participer à la préservation
de la dignité humaine, le mieux-être du citoyen, inscrit dans le pacte
international comme : L’alimentation, l’eau potable, le logement, l’éducation,
la santé, la protection sociale, le travail décent, l’emploi et la
culture, consacres par le PIDESC et
constitutionnellement reconnus par l’État Malien. Après 39 ans de retard, notre
pays(Mali), a pris la décision et le courage de déposé et présenté son premier
rapport officiel sur les DESC au comité de Genève concernant le pacte
international relatif aux droits Socio-économiques et Culturels à partir du 24 Septembre prochain. Nous
félicitons à cet effet, très sincèrement le gouvernement Malien à travers les
Ministères concernés pour cet acte
hautement patriotique et responsable, car, il honore le Mali, renforce l’État
de droit et garanti un accès meilleur à ces droits en travaillant dans la durabilité et
non dans la précarité ou en urgence>>.
Ceci
ajoute-t-il, Malgré la difficulté liée à la mise en œuvre des DESC, dans un
pays comme le nôtre ou tout est prioritaire.
Cet aspect
est d’ailleurs mis en évidence à travers le principe de réalisation progressive
stipulé en l’article 2 du pacte qui requiert que chacun des États
parties :
S’engage à agir (…) au maximum de ses
ressources disponibles, en vue d’assurer progressivement le plein exercice des
droits reconnus dans le présent pacte par tous les moyens appropriés, y compris
en particulier l’adoption de mesures législatives ;
Cette
disposition contient le principe dit de << réalisation
progressive>>. Ce principe reconnait les difficultés que certains droits
(par exemple, le droit à la santé) peuvent poser à court terme dans l’objectif
d’assurer leur plein exercice, ainsi que les possibles difficultés liées aux contraintes de ressources des États. Or, alors que le plein exercice des droits considérés ne peut être
assuré que progressivement, les mesures à prendre à cette fin doivent l’être
dans un délai raisonnable et avoir un caractère délibéré et concret.
C’est ainsi
qu’il a adressé un remerciement appuyé à la CNDH Mali, Wildaf Mali, pour leurs
appuis, au Ministère des affaires étrangères, le CIMERAP, le MDH, CMDH mais
aussi à l’ensemble des organisations membres de la PFDESC et du cadre de
concertation des ODDH pour leur franche collaboration et leur engagement
militant, tout au long du processus de production du rapport de la société civile, conformément aux
directives du comité DESC de Genève.
Quant au
Ministre, elle a salué la pertinence de cet atelier destiné à la validation du
rapport alternatif sur l’état de mise en œuvre du pacte international relatif
aux droits Économiques, Sociaux et Culturels(PIDESC). Pour elle, le respect de
ses engagements sont relatif à la volonté manifeste du Président de la république,
chef de l’État, son excellence, Ibrahim Boubacar Keita, à travers la politique
nationale de droits de l’Homme, un plan d’action adopté en 2016. Elle a rassuré
les organisations de la société civile à
instaurer un dialogue social franc entre elles, son département et interministériel afin de relever le défis
ensemble. Propos recueillis par Issa D. Morba.
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