JIFA 2024:
Le Cofima commémore la date !
À l'instar de la communauté internationale, les femmes des impôts à travers le collectif des femmes des impôts du Mali (Cofima) ont célébré la journée internationale des femmes africaines, samedi 27 juillet 2024 dans la cour de la direction générale des Impôts à travers une formation des femmes qui avait pour thème : " comment utiliser son leadership pour son succès professionnel". La cérémonie commémorative a enregistré la présence du secrétaire général du syndicat national des travailleurs des impôts du Mali ( syntim), Soungalo Traoré, la directrice de formation et du personnel à la direction générale des Impôts (DGI), Sow Assanatou Bouaré, de la présidente du collectif des femmes des impôts du Mali ( Cofima), Mme Coulibaly Zaliatou DIARRA, Présidente du COFIMA, de la représentante du département tutelle, des femmes des impôts, du trésor, de la Douanes, de l'ortm et plusieurs organisations féminines.
Faut-il rappeler, le 31 juillet a été choisi, en hommage aux femmes du continent africain qui se sont réunies un 31 juillet 1962, pour la première fois à Dar Es Salam, en Tanzanie, pour créer l'organisation panafricaine des femmes. Le but de cette organisation était l'union des femmes africaines pour l'amélioration significative des conditions de vie de la femme africaine, son émancipation, la lutte pour la justice et la défense des droits des femmes. À la suite de cette rencontre, cette date a été promulguée par les nations unies.
Les droits des femmes en Afrique ont connu une amélioration importante notamment grâce à cette journée et surtout grâce à l'engagement et au dévouement de certaines femmes leaders du continent. C'est ainsi que l'union africaine a adopté un arsenal d'instruments juridiques internationaux qui spécifiquement consacrent des droits aux femmes africaines. Il s'agit : du protocole additionnel à la charte africaine des droits de l'Homme et du peuple relatifs aux droits des femmes en Afrique dit protocole de Maputo, adopté le 11 juillet 2003 et entré en vigueur en novembre 2005, de la déclaration solennelle pour l'égalité de genre en Afrique adoptée en juillet 2004 à Addis Abeba, de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance du 39 janvier 2007, du protocole à la charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux personnes âgées du 31 janvier 2016, du protocole à la charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux personnes vivant avec un handicap du 18 janvier 2018 en passant par l'acte additionnel relatif à l'égalité de droit entre les femmes et les hommes pour le développement durable dans l'espace CEDEAO, adopté le 19 mai 2005 au Ghana, a rappelé la présidente, Sow Assanatou Bouaré. Malgré ces efforts consentis, il est malheureusement constant de voir que les droits de la femme ne sont pas totalement effectifs, ainsi leur contribution réelle à l'économie du continent est sous-estimée. Or selon ONU femme, l'Afrique de l'ouest compte 302,9 millions d'habitants et plus de 50% de ce total sont des femmes. Cette sous-estimation voire invisibilité des activités des femmes dans l'économie nationale voire continentale est liée à plusieurs facteurs dont : la faible valorisation des activités marchandes exercées par les femmes, la moindre prise en compte des activités informelles des femmes, la non-prise en compte des tâches domestiques comme activité économique, entre autres, a en croire la présidente du Cofima.
Aux dires du secrétaire général du syndicat national des travailleurs des impôts du Mali (syntim), les femmes de façon générale sont très importantes aujourd'hui dans le processus du développement de notre pays, d'abord en terme de supériorité numérique des femmes qui est un constat réel. Cette supériorité numérique se reflète également dans la composition du personnel des impôts. Les femmes sont majoritaires au niveau des impôts. Cette journée est entrain d'être fêter à travers une formation et je pense que c'est une très bonne initiative parce qu'une fois que les femmes sont formées, elles deviennent encore plus productives et le nombre qu'elles constituent aujourd'hui sera certainement un atout pour l'essor du pays. <<Quand on est représentante d'une majorité, il est toujours bon que les leaders soient formées de sorte qu'elles puissent être capable de diriger. Pour cette journée panafricaine dédiée à ce thème, Je pense que le choix de ce thème n'est pas fortuit en ce sens, il est la bienvenue et c'est une très bonne idée de renforcer le leadership des femmes>>. En tant que représentant de l'organisation dont le but principal est la défense des intérêts des travailleurs, j'ena appelle tous les travailleurs des impôts à l'unité, à l'union, à la cohésion et à l'entente, car ce sont des choses qui sont très importantes pour que nous puissions réaliser les objectifs de recettesa qui nous sont assignés par notre Etat parce que lesa impôts sont de nos jours les principaux pourvoirs de recettes à l'État et cela ne peut être obtenu que lorsque les travailleurs voient dans le même sens, se donnent la main pour travailler, a-t-il affirmé.
La célébration de l'édition 2024 de la journée internationale des femmes africaines (JIFA) du Cofima a pris fin par la prestation balafonique de l'artiste Dabara, l'étoile de la capitale de l'or blanc qui a également rehaussé l'éclat de cette cérémonie commémorative des femmes africaines. La présidente dudit collectif, Me Coulibaly a conseillé aux femmes de la DGI de chercher à maîtriser les tâches qu'on leur a confiées et d'avoir l'amour du travail bien fait. C'est le chemin idéal vers leur émancipation.
Issa D Morba
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