Conventions N°138-182 OIT et Panetem II: Amapros monte au créneau pour JOFA-ACTE de World Vision !
La salle de délibération de la mairie de la commune 4 du District de Bamako a abrité, mercredi 18 septembre 2024 les travaux de " l'atelier de partage des notes de plaidoyer pour l'application de la convention relative aux droits de l'enfant (CDE), des conventions N°138, N°182 de l'organisation Internationale du travail (OIT) et l'accélération du processus d'adoption du plan national pour l'élimination du travail des enfants au Mali (Panetem II) avec les acteurs communautaires". Ledit atelier a enregistré la présence du représentant de la cellule nationale de lutte contre le travail des enfants ( cnlte), Bimba Niambélé, du point focal JOFA/ACTE de l'association malienne pour la promotion du Sahel (Amapros), Yaya BOIRE, de la Directrice du CAP de Lafiabougou, Traoré Minata Coulibaly, du secrétaire général de ladite mairie, Aboubacar Bougoudogo, du chef service division communautaire de la même mairie, Amadou Bocoum,du porte-parole des enfants, Mallet Keita et des représentants des 5 organisations nationales partenaires de World Vision sur JOFA-ACTE (Agir contre le travail des enfants) et de plusieurs directeurs et enseignants d'écoles communautaires et écoliers venus nombreux pour la circonstance.
Dans son discours d'ouverture de l'atelier, le point focal JOFA-ACTE de Amapros, M. BOIRE dira que, le présent atelier cadre dans le but d'accompagner World Vision dans ce travail de plaidoyer et de communication. World Vision a recruté 5 organisations nationales partenaires JOFA-ACTE qui sont : Amapros, Graadecom, Soli-Am, Addad, et ENDA-Mali pour un accompagnement harmonieux dans la mise en œuvre d'un plan de communication et de plaidoyer élaboré par les acteurs en fin 2023.<< Il a été question à Amapros de pouvoir développer des questions de plaidoyer sur l'adoption et l'application des textes auxquels le Mali a ratifié notamment : la convention N°138 relative à l'âge minimum d'admission de l'enfant au travail et la convention N°182 sur les pires formes du travail des enfants afin de mieux protéger les enfants contre les pires formes du travail des enfants et qu'ils puissent bénéficier de leur droit fondamental qui est le droit à l'éducation>>. Puisque nous sommes à la veille de la rentrée des classes, nous nous sommes dits qu'il serait intéressant d'échanger avec les acteurs communautaires pour pouvoir ensemble identifier les enfants qui font sujet de victimes des pires formes du travail des enfants à travers la non-scolarisaton ou la descolarisation afin leur donner une seconde chance, a-t-il conclu.
Au nom du président de la délégation spéciale de la mairie de la commune 4 du district de Bamako empêché, le secrétaire général de ladite mairie a reconnu les efforts multiformes de l'association malienne pour la promotion du Sahel (Amapros) et de ses partenaires pour la mise en œuvre du projet JOFA-ACTE et dans tout ce qu'ils font nuit et jour pour le bien être de l'enfant malien et de la population en général auprès des collectivités territoriales du Mali. Enfin, il les a exhorté a persévérer sur cette lancée pour pouvoir totalement endiguer le phénomène des pires formes du travail des enfants au Mali.
Issa D Morba
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