vendredi 30 août 2024

 Lutte contre les violences féminines :

L'implication des hommes et garçons, la seule alternative !

Le mémorial Modibo Keita a abrité, mercredi 28 août 2024 la cérémonie de lancement du projet intitulé " appui à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles à travers l'engagement et l'implication des hommes et garçons comme vecteur de changement". La cérémonie présidée par le représentant du gouverneur du District de Bamako, Mangoro Konaté a enregistré la présence de la Directrice Régionale de la promotion de la femme, de l'enfant et de la famille, Djélika Coulibaly, du président du Pôle des Actions d'Intégration des Droits Humains en Afrique (PACINDHA), Amadou Konaté, du représentant de ONU-Femme, Abdramane Coulibaly, de madame le Maire de la commune 3 du District de Bamako, Djiré Mariame Diallo, du coordonnateur des chefs de quartiers de la commune 3, Modibo Djiré et de plusieurs autres personnalités. 

L'objectif principal de cette initiative est de contribuer à prévenir et à combattre les pratiques discriminatoires à l'endroit des femmes et filles et à promouvoir l'égalité des sexes.

Le représentant du gouverneur, M. Konaté dira que, malgré les efforts consentis par l'État et ses partenaires, force est de reconnaître encore qu'il reste de nombreux défis à relever dans le cadre de la promotion des droits des femmes et enfants à cause de l'impact des pesanteurs culturelles et de certaines pratiques néfastes qui justifient la persistance des violences faites à leur encontre qui porte préjudice à leur épanouissement convenable.

Aujourd'hui, de plus en plus, les femmes sont confrontées à d'énormes violences parmi lesquelles, les viols, les agressions physiques et plusieurs autres formes, a rappelé le président du PACINDHA, Amadou Konaté.

Raison pour laquelle, nous nous sommes approchés des autorités locales, traditionnelles, religieuses et coutumières pour qu'ensemble nous puissions voir dans quelle mesure nous pouvons prévenir ces différentes formes de violence au Mali. Ces derniers temps, le Mali a été endeuillé par beaucoup de cas d'assassinats graves à l'égard surtout des femmes victimes de Violence basée sur le genre (VBG). Et pour prévenir ces violences, il s'appuyer sur les hommes qui sont le plus souvent auteurs de ces actes, a-t-il ajouté. << À travers ce projet, il s'agit de mener le plaidoyer et de renforcer les capacités pour prévenir les violences commises à l'encontre des femmes et des filles, cela à travers l'engagement et l'implication des hommes et garçons comme vecteur de changement>>.

Quant au Maire de la commune 3 du District de Bamako, Djiré Mariame Diallo, elle dira qu'après avoir tout mis du côté des femmes et filles, la seule alternative est celle que vous proner ( engagement et implication des hommes et garçons comme vecteur de changement) à travers ce projet. Avant de terminer son propos, elle a rassuré les acteurs de la mise en œuvre du projet ( PACINDHA) de l'engagement total et sans condition de la mairie de ladite commune dans d'autres actions pour pouvoir enfin mettre en totalement fin aux multiples persécutions dont toutes nos filles et femmes sont victimes par ces tars de réseaux sociaux et d'extrême pauvreté ayant favoriser une forte dépravation de nos mœurs.

Notons bien que, la durée du projet est de 2 ans, il concernera notamment : le District de Bamako et les régions de Kayes( cercles de Bafoulabé, Sadiola) et de Sikasso ( cercles de Sikasso, Kadiolo et Nièna).



                Issa D Morba

mardi 27 août 2024

 1ère édition du Festival international de films de femmes : La nuit de l'AES sera un moment fort du festival !

En prélude du festival international de films de femmes qui se tiendra du 31 Août au 04 Septembre 2024 au palais de la culture Amadou Hampaté Bah, les organisateurs dudit festival ont animé une conférence de presse de lancement, jeudi 23 août 2024 au Centre National de la Cinématographie du Mali ( cncm) pour informer l'opinion publique nationale et internationale de la tenue effective de l'unique événement qui met à l'honneur les femmes placé sous le thème : " femmes et 7ème art : enjeux et défis". Étaient au présidium, le Directeur Général du cncm, Fousseyni Maiga, de la directrice du FiFFEM, Moulidy Diarra, de la représentante de la présidente du FiFFEM, Hadja Djeneba Diop, du responsable de la commission d'organisation du festival, Seydou Koné.

Le festival international de films de femmes 2024 est un évènement unique qui met à l'honneur les réalisatrices, actrices et toutes les femmes talentueuses qui contribuent au 7ème art. Ce festival est un espace de rencontres, d'échanges et de célébration du talent féminin dans l'industrie cinématographique. Il vise également à explorer les défis auxquels les femmes font face dans le monde du cinéma et à proposer des pistes de réflexion pour une meilleure inclusion et représentation, a rappelé le dossier de presse.

Aux dires des organisateurs, les compétitions de films seront divisées en deux catégories principales : les longs métrages et les courts métrages. Des réalisatrices venues des quatres coins du monde viendront présenter leurs œuvres, qui seront évaluées par un jury composé de professionnels de cinéma. Selon eux, des sessions de formation seront organisées pour les jeunes cinéastes et professionnels du cinéma. << Ces ateliers se porteront sur différents aspects du cinéma, tels que la réalisation, le montage, l'écriture de scénario, et la production dans le souci de renforcer les compétences des participants et de promouvoir développement du cinéma féminin>>. Une sélection de films hors compétition sera projetée pour donner un aperçu des différentes perspectives féminines dans le cinéma, panorama qui offrira un voyage à travers les œuvres de cinéastes reconnues et émergentes. Compte tenu des situations institutionnelles et diplomatiques du pays, les organisateurs ont également jugé utile de joindre l'utile à l'agréable à travers une nuit dédiée à l'AES qui quant à eux un moment fort du festival. Soirée qui mettra à l'honneur les trois pays de l'alliance des états du Sahel (AES). 

Notons bien que, le festival se terminera par une cérémonie de remise des attestations aux participantes des formations et des trophées aux lauréats des compétitions afin de reconnaître et de célébrer les talents qui se sont distingués tout au long du festival. 100 films venant de 43 pays africains sont déjà recensés.


               Issa D Morba

dimanche 25 août 2024

 Célébration d'anniversaire : Le parti Mouvement Jeka Bara a 1an!a

La maison des jeunes de Kati a refusé du monde, samedi 24 août 2024 à l'occasion de la célébration d'un an du parti Mouvement Jeka Bara ( MJB) avec sa devise "pour la souveraineté retrouvée et pour la continuité du progrès" . L'occasion était opportune pour marquer la présence du président dudit parti de la section de Kati, Mamoutou Traoré et non moins 3ème adjoint au maire de la commune urbaine de Kati, de la vice-présidente du bureau exécutif national du MJB, Traoré Oumou Diarra, du secrétaire général national du parti, Abdoulaye Diallo, représentant le président national du MJB, Cheick Ahmed Tidiane Théra, de l'honorable Dalla Macalou, membre du CNT, coordonnateur des chefs de quartiers de Kati, Tiécoura Koné, du Chef de quartier de Bamanankin, Boubacar Traoré de la presse malienne dans sa globalité et plusieurs invités de marque ont répondu présents.

 Le président du parti Mouvement Jeka Bara de Kati, Moumoutou Traoré a à l'entame de ses propos remercié les autorités locales, administratives, coutumières et religieuses de Kati, la direction dudit parti de Kati et l'ensemble des militantes et militants du Mouvement Jeka Bara et toute la population de Kati pour leur présence massive et leur accompagnement constant à la commémoration du 1er anniversaire du mouvement Jeka Bara (MJB) créé à la date du 23 août 2023.

L'objectif du MJB sont à ses dires, de soutenir les actions de la transition, d'accompagner la transition et de préserver les acquis de la transition même après la transition. Aujourd'hui c'est un honneur pour Kati d'abriter cet anniversaire qui rend hommage à nos plus hautes autorités du pays, son excellence, colonel Assimi Goita à toutes nos forces de défense et de sécurité qui se batte nuit et jour pour recouvrir l'ensemble du territoire national tout en garantissant la souveraineté nationale du Maliba. << Le poids de tout parti politique est d'avoir une bonne base et notre parti à un an d'existence est implanté dans 150 cercles du pays sur les 159 cercles avec 38 missions d'implantation effectuées depuis la création du MJB à nos jours>>.

À la vice-présidente d'ajouter que le parti mouvement Jeka Bara (MJB) de sa création à nos jours ( une année de son existence) a réaliser des forages et doter en moyens roulants 25 coordinations. << Nous saluons les efforts consentis par les autorités de la transition et nous rendant hommage à toutes les victimes civiles et militaires de cette guerre qui nous a été imposée et nous demandons aux militantes et militants du parti de rester mobiliser pour soutenir les initiatives du président de la transition et de continuer à implanter le parti>>. Le secrétaire général du parti, M. Diallo a pour sa part salué la création de l'AES, l'adoption d'un nouveau code minier et la lutte acharnée contre la corruption tout en encourageant les autorités à œuvrer davantage pour un développement harmonieux du Sahel à travers l'Alliance des États du Sahel (AES). Enfin, il a invité tous les maliens et toutes les maliennes à l'union sacrée autour du Mali que nous avons tous en commun. 

Notons que, les prestations de plusieurs artistes de renommée nationale internationale ont également rehaussé l'éclat de la cérémonie, notamment : Djeneba Seck, Zikiri Sory de Koulikoro, Zikiri Moustapha Sidibé, entre autres.



                              I D M

 Célébration d'anniversaire : Le parti Mouvement Jeka Bara a 1an d'existence !

La maison des jeunes de Kati a refusé du monde, samedi 25 août 2024 à l'occasion de la célébration d'un an du parti Mouvement Jeka Bara ( MJB) avec sa devise "pour la souveraineté retrouvée et pour la continuité du progrès" . L'occasion était opportune pour marquer la présence du président dudit parti de la section de Kati, Mamoutou Traoré et non moins 3ème adjoint au maire de la commune urbaine de Kati, de la vice-présidente du bureau exécutif national du MJB, Traoré Oumou Diarra, du secrétaire général national du parti, Abdoulaye Diallo, représentant le président national du MJB, Cheick Ahmed Tidiane Théra, de l'honorable Dalla Macalou, membre du CNT,  coordonnateur des chefs de quartiers de Kati, Tiécoura Koné, du Chef de quartier de Bamanankin, Boubacar Traoré de la presse malienne dans sa globalité et plusieurs invités de marque ont répondu présent

Le président du parti Mouvement Jeka Bara de Kati, Moumoutou Traoré a à l'entame de ses propos remercié les autorités locales, administratives, coutumières et religieuses de Kati,  la direction dudit parti de Kati et l'ensemble des militantes et militants du Mouvement Jeka Bara et toute la population de Kati pour leur présence massive et leur accompagnement constant à la commémoration du 1er anniversaire du mouvement Jeka Bara (MJB) créé à la date du 23 août 202

L'objectif du MJB sont à ses dires, de soutenir les actions de la transition, d'accompagner la transition et de préserver les acquis de la transition même après la transition. Aujourd'hui c'est un honneur pour Kati d'abriter cet anniversaire qui rend hommage à nos plus hautes autorités du pays, son excellence, colonel Assimi Goita à toutes nos forces de défense et de sécurité qui se batte nuit et jour pour recouvrir l'ensemble du territoire national tout en garantissant la souveraineté nationale du Maliba. << Le poids de tout parti politique est d'avoir une bonne base et notre parti à un an d'existence est implanté dans 150 cercles du pays sur les 159 cercles avec 38 missions d'implantation effectuées depuis la création du MJB à nos jours>>

À la vice-présidente d'ajouter que le parti mouvement Jeka Bara (MJB) de sa création à nos jours ( une année de son existence) a réaliser des forages et doter en moyens roulants 25 coordinations. << Nous saluons les efforts consentis par les autorités de la transition et nous rendant hommage à toutes les victimes civiles et militaires de cette guerre qui nous a été imposée et nous demandons aux militantes et militants du parti de rester mobiliser pour soutenir les initiatives du président de la transition et de continuer à implanter le parti>>. Le secrétaire général du parti, M. Diallo a pour sa part salué la création de l'AES, l'adoption d'un nouveau code minier et la lutte acharnée contre la corruption tout en encourageant les autorités à œuvrer davantage pour un développement harmonieux du Sahel à travers l'Alliance des États du Sahel (AES). Enfin, il a invité tous les maliens et toutes les maliennes à l'union sacrée autour du Mali que nous avons tous en commun.

Notons que, les prestations de plusieurs artistes de renommée nationale internationale ont également rehaussé l'éclat de la cérémonie, notamment : Djeneba Seck, Zikiri Sory de Koulikoro,  Zikiri Moustapha Sidibé, entre autres



                              I D M

 Paiement régulier de salaires des cadres de l'administration générale : Le secrétaire général du synatract, Issa Diarra à propos du paiement de salaire des cadres de l'administration générale sur le budget de l'État !


Dans une interview qu'il a bien voulu nous accorder, le secrétaire général du syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales du Mali, Issa Diarra, dans sa recherche d'une solution pacifique pour le paiement des salaires des cadres de l'administration générale sur le budget de l'État comme c'est le cas au niveau de l'éducation, la santé et la formation professionnelle a évoqué les conséquences de la décentralisation sur les cadres de l'administration générale, les difficultés que rencontrent les cadres de l'administration générale dans la mobilisation des ressources et invité les autorités du pays à résoudre cette situation qui n'a fait que durée.


Pourquoi cette rencontre avec le président du conseil économique, social, environnemental et culturel (cesec)?

 Au niveau de notre bureau exécutif national, nous avons entamé une série d'audience qui nous a amené l'autre jour au conseil économique, social, environnemental et culturel ( cesec) pour évoquer les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Nous sommes partis voir le président de cette du Mali, Yacouba Katilé dans cette dynamique afin qu'il puisse nous aider auprès des plus hautes autorités du pays comme lui-même en est une pour que nous puissons enfin sortir de ces problèmes cruciaux que connait l'administration générale depuis l'avènement de la décentralisation.

Quels sont vos difficultés majeures ?

 Les problèmes auxquels nous sommes confrontés sont connus des plus hautes autorités du pays car depuis l'avènement de la décentralisation, les cadres des collectivités territoriales plus précisément, les cadres de l'administration générale font face à ce problème récurrent du payement régulier de salaire Au sein de la fonction publique des collectivités territoriales, il y a 4 cadres, à savoir : le cadre de l'administration générale, le cadre de la santé et du développement social, le cadre de l'éducation et le cadre de la formation professionnelle. À part les cadres de l'administration générale, tous les 3 autres cadres sont payés sur le budget de l'État et les salaires des cadres de l'administration générale relève du budget des différentes collectivités alors que tout le monde sait aujourd'hui que ces collectivités sont confrontés à d'énormes problèmes avec la crise multidimensionnelle à laquelle notre pays fait face. On ne peut plus se présenter devant certaines de nos populations pour demander les impôts sinon vous risquerez votre vie. 

Qu'avez dit au président Katilé ?

Nous avons demandé à Katilé de transmettre aux décideurs nos doléances afin que l'État prenne en charge nos salaires sur le budget de l'État comme c'est le cas avec les autres cadres des collectivités territoriales pour qu'enfin ce problème crucial de payement régulier devienne un mauvais souvenir pour les fonctionnaires des collectivités territoriales du cadre de l'administration générale.

Quelle rassurance vous a-t-il donné le président du cesec pour la régularisation de cette situation ?

Tout a fait, lui-même est au courant de ce problème. Il y a déjà un cadre de concertation établi entre avec l'Untm dans une plateforme d'action commune avec le syndicat des administrateurs civiles et le syndicat libre des travailleurs de l'administration territoriale. Dans le cadre de cette plateforme, nous avons signé avec l'Untm un cadre de concertation ; cadre dans lequel nous évoquons à chaque fois nos difficultés auxquelles les syndicats sont confrontés. Donc c'est pour vous dire que le président de cette institution du cesec est au courant de nos problèmes. Vraiment, il nous a rassuré il nous a donné espoir tout en affirmant qu'il s'impliquera personnellement dans la recherche de cette solution et de les transmettre à qui de droit concernant ce point qui nous tient à cœur. Pour ce faire nous avons mis à sa disposition tous les documents auxquels nous disposons notamment : les PV de conciliation avec le gouvernement, les rapports... Conclusion desquels rapports demande d'inscrire des crédits dans la loi des finances représentant ie montant des salaires et accessoires des salaires des fonctionnaires des collectivités territoriales du cadre de l'administration à l'image des autres cadres à savoir : l'éducation, la santé et le celui de la fonction publique qui sont payés sur les budgets de l'État. 

Quel appel avez-vous à lancé aux autorités de la transition ?

Je demande aux autorités à se rendre à l'évidence, l'évidence dans laquelle qui n'est caché à personne aujourd'hui. Le Mali est un peu allé à la va-vite avec cette décentralisation avec la création des communes non viables à son temps et avec cette crise qui est venu se greffer à ces difficultés, toutes les collectivités sont confrontés à des problèmes de mobilisation de ressources donc il maintenant temps que l'État se rende compte des difficultés auxquelles les fonctionnaires des collectivités territoriales du cadre de l'administration générale sont confrontés qui est le problème crucial des payements réguliers de leur salaire pour qu'ils soient au même pied d'égalité que les autres fonctionnaires des collectivités territoriales du Mali.



   Interview réalisée par Issa D Morba

 2ème Édition des Journées Nationales de Cybersécurité (JNC) : Le Mali Renforce sa Souveraineté Numérique Bamako, le 21 octobre 2024 – L'...