Signature d’adhésion à la marche du vendredi 5 juin

Le collectif des ressortissants de Sikasso manifeste sa volonté à exiger la démission du président IBK

Le siège de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud DICKO (CMAS), a servi de cadre, le mercredi 3 juin 2020, à une cérémonie de signature d’adhésion à la grande marche du vendredi 5 juin 2020. C’était en présence de plusieurs responsables de partis politiques, plateformes et Associations comme par exemple, le collectif des ressortissants de Sikasso, représenté par l’honorable  Guediouma SANOGO et non moins coordinateur général dudit collectif, en compagnie de son adjoint, Dr. Abdoul Karim DIAMOUTENE, professeur d’enseignement supérieur à la FSEG.

Le principal, l’objectif de la cérémonie pour les partis politiques, plateformes et Associations était de témoigner leur adhésion totale à la marche du vendredi pour mettre fin au régime d’IBK.

Notre présence est tout d’abord de témoigner notre adhésion à la cause, deuxièmement apogée notre signature et troisièmement inviter l’ensemble des Sikassois et ce qui partage notre détresse à se joindre à notre cause pour que ce pouvoir puisse arriver à terme dès vendredi.

Aux ressortissants de Sikasso en particulier, je demande de sortir massivement pour que l’objectif assigné soit atteint, car nous avons souffert pendant ce mandat comme tous les autres Maliens. Nous pensons qu’il est temps qu’on arrête l’hémorragie, qu’on pose un garrot. 

Il faut que tous les Sikassois viennent se joindre à nous, nous nous sommes leurs envoyés, que ça soit ici à Bamako ou à Sikasso que chacun fasse de son mieux pour que les preuves soit papables. Nous ne voulons plus observer de mi-temps ou de seconde mi-temps, il faut qu’IBK plie bagage le vendredi 5 juin. De façon générale, je demande à tous les Maliens de tout bord et partout où ils se trouvent de sortir très massivement ce vendredi 5 juin pour exiger le départ du président Ibrahim Boubacar KEITA et son régime.

 Depuis sept ans, nous sommes dans ce précipice, rien ne va au Mali et cela dans tous les secteurs, a laissé entendre, Dr DIAMOUTENE.

Issa D. Morba