lundi 15 octobre 2018

Commission Nationale des Droits de l'Homme


<<La protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée>> dixit la vice-présidente de la CNDH, Me. Djourté Fatimata Dembélé
 Les responsables de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) étaient le week-end derniers face à la presse à Hamdalaye Acci 2000. Objectif remise de dons aux couches les plus vulnérables (les détenus). La cérémonie était animée par la vice-présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Me. Djourté Fatimata Dembélé.

La cérémonie s’est tenue dans l’enceinte du siège de la CNDH en présence des commissaires de la CNDH,  des commissaires de police du 3ème, 5ème  et 11ème  Arrondissement de Bamako, du 1er  et 2ème  Arrondissement de Kati. Des Commandants des Brigades territoriales de Gendarmerie de Kangaba, Faladiè, Senou et du Camp1 et El Hadj Imam Thiam de la mosquée de Darsalam y ont aussi assisté. Dans un discours liminaire lu lors de cette rencontre, Me.  Djourté Fatimata Dembélé a indiqué que la CNDH  vit en ces instants un moment historique : créer une chaine de solidarité autour des Droits de l’Homme à travers la protection, la promotion de ces droits ainsi que la prévention de la torture et la lutte contre les traitements inhumains, cruels et dégradants. Nous ne nous  sommes pas trompés quand à chacune de nos interventions, nous avons attirés l’attention de tous et de toutes sur le concept de responsabilité partagée. Nous l’avons toujours dit, << la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée>>. La mise en œuvre de ce concept nécessite la constitution d’une chaine de solidarité qui nous amènera à travers la mission qui nous est assignée par la loi à sensibiliser et conscientiser chaque individu pour que le respect des droits de l’Homme soit la règle et la violation des dits droits une exception malheureuse. Il s’agit donc  pour nous de faire rentrer la responsabilité de protéger les droits de l’Homme au sein de toutes les composantes de la société : couple, famille communauté, lieu de travail, lieu de privation de libertés etc. Il s’agit de faire en sorte que ces droits comme le droit à la vie, à la santé, à un environnement sain, à la dignité à chaque être humain quel que soit son statut du moment. 

A travers ce premier maillon, d’un inestimable donateur, un opérateur économique (qui a tenu à garder l’anonymat) qui a mis à la disposition de la CNDH des vivres en riz, des nattes et des produits d’assainissement et d’entretien (savon, eau de javel, grésil) au profit des personnes privées de libertés, qui sont dans l’attente de la transmission de leurs dossiers au seul juge habilité à dire s’elles doivent être poursuivies ou pas. Des citoyens ordinaires souvent interpellés pour des faits mineurs ou non établis se sont retrouvés pris dans la chaine infernale de la grève des magistrats sans possibilité de se nourrir, de se laver et même de se coucher sur une natte pour gouter quelques minutes de repos. En plus de dons fournis, il (opérateur économique) offre des services en soin médicaux pour les détenus qui en ont besoin. La CNDH quant à elle, par la voix de sa vice-présidente a montré sa détermination en attribuant aux bénéficiaires des vivres un montant symbolique pour contribuer aux frais de condiments, affirme-Me. Djourté.
Quant au porte-parole des bénéficiaires le commissaire du 1er  Arrondissement de Kati, M. Mamadou Solo Diakité affirme que ces dons vont non seulement rendre propre les locaux mais aussi entre dans le cadre de la prise en charge en terme de vivre de ces gens qui sont en conflit avec la loi qui n’ont pas de parents ni répondant à Bamako contrairement à ce qui ont leur parent ou répondant qui reçoivent régulièrement de nourritures. Issa Dramane Morba.

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