<<La protection des droits de
l’Homme est une responsabilité partagée>> dixit la vice-présidente de la
CNDH, Me. Djourté Fatimata Dembélé
Les responsables de la Commission
Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) étaient le week-end derniers face à la
presse à Hamdalaye Acci 2000. Objectif remise de dons aux couches les plus vulnérables
(les détenus). La cérémonie était animée par la vice-présidente de la
Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Me. Djourté Fatimata Dembélé.
La cérémonie
s’est tenue dans l’enceinte du siège de la CNDH en présence des commissaires de
la CNDH, des commissaires de police du 3ème,
5ème et 11ème Arrondissement de Bamako, du 1er et 2ème Arrondissement de Kati. Des Commandants des
Brigades territoriales de Gendarmerie de Kangaba, Faladiè, Senou et du Camp1 et
El Hadj Imam Thiam de la mosquée de Darsalam y ont aussi assisté. Dans un
discours liminaire lu lors de cette rencontre, Me. Djourté Fatimata Dembélé a indiqué que la
CNDH vit en ces instants un moment
historique : créer une chaine de solidarité autour des Droits de l’Homme à
travers la protection, la promotion de ces droits ainsi que la prévention de la
torture et la lutte contre les traitements inhumains, cruels et dégradants.
Nous ne nous sommes pas trompés quand à
chacune de nos interventions, nous avons attirés l’attention de tous et de
toutes sur le concept de responsabilité partagée. Nous l’avons toujours dit,
<< la protection des droits de l’Homme est une responsabilité
partagée>>. La mise en œuvre de ce concept nécessite la constitution
d’une chaine de solidarité qui nous amènera à travers la mission qui nous est
assignée par la loi à sensibiliser et conscientiser chaque individu pour que le
respect des droits de l’Homme soit la règle et la violation des dits droits une
exception malheureuse. Il s’agit donc
pour nous de faire rentrer la responsabilité de protéger les droits de
l’Homme au sein de toutes les composantes de la société : couple, famille
communauté, lieu de travail, lieu de privation de libertés etc. Il s’agit de
faire en sorte que ces droits comme le droit à la vie, à la santé, à un
environnement sain, à la dignité à chaque être humain quel que soit son statut
du moment.
A travers ce
premier maillon, d’un inestimable donateur, un opérateur économique (qui a tenu
à garder l’anonymat) qui a mis à la disposition de la CNDH des vivres en riz,
des nattes et des produits d’assainissement et d’entretien (savon, eau de
javel, grésil) au profit des personnes privées de libertés, qui sont dans
l’attente de la transmission de leurs dossiers au seul juge habilité à dire s’elles
doivent être poursuivies ou pas. Des citoyens ordinaires souvent interpellés
pour des faits mineurs ou non établis se sont retrouvés pris dans la chaine
infernale de la grève des magistrats sans possibilité de se nourrir, de se
laver et même de se coucher sur une natte pour gouter quelques minutes de
repos. En plus de dons fournis, il (opérateur économique) offre des services en
soin médicaux pour les détenus qui en ont besoin. La CNDH quant à elle, par la
voix de sa vice-présidente a montré sa détermination en attribuant aux
bénéficiaires des vivres un montant symbolique pour contribuer aux frais de
condiments, affirme-Me. Djourté.
Quant au
porte-parole des bénéficiaires le commissaire du 1er Arrondissement de Kati, M. Mamadou Solo
Diakité affirme que ces dons vont non seulement rendre propre les locaux mais
aussi entre dans le cadre de la prise en charge en terme de vivre de ces gens
qui sont en conflit avec la loi qui n’ont pas de parents ni répondant à Bamako
contrairement à ce qui ont leur parent ou répondant qui reçoivent régulièrement
de nourritures. Issa Dramane Morba.
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