mardi 18 septembre 2018

CHANGEMENT CLIMATIQUE


ATELIER DE LANCEMENT DU PROJET <<ADAPTATION DE L’AGRICULTURE ET DE L’ÉLEVAGE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE(ACC), PHASE II>>


L’hôtel mandé de Bamako a servi de cadre le lundi 17 septembre 2018, à l’atelier de lancement du projet <<Adaptation de l’agriculture et de l’élevage au changement climatique (ACC), Phase II. Cette cérémonie placée sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’agriculture, M. Lassine Dembélé, a enregistrée la présence du Directeur Général de l’institut d’économie rurale(IER), M. Abdoulaye Hamadoun, de la conseillère de l’ambassade  du royaume de Norvège au Mali, Me. Synne Emilie Bjorna, du représentant de NORAGRIC et de plusieurs acteurs concernés.

Selon le représentant du Ministre de l’agriculture, M. Dembélé, l’objectif général de cette phase II est de contribuer à l’amélioration de l’autosuffisance alimentaire et les conditions de vie des populations des régions Centre et Nord du Mali à travers l’adaptation de l’agriculture et de l’élevage aux changements climatiques.

Il a souligné que, la premiere phase, d’une durée de cinq ans, a démarré en 2011. Les résultats scientifiques et techniques probants obtenus de cette phase ont fait l’objet d’un atelier national de restitution en novembre 2016 qui a recommandé la mise en échelle des technologies générées. C’est dans ce contexte que le Gouvernement Malien a sollicité un accompagnement financier auprès du royaume de Norvège pour la mise en œuvre d’une deuxième phase de cinq ans : de 2018 à 2022. Le cout total du projet est de 4 535 610 000 francs CFA. Le projet couvre les régions de KAYES, KOULIKORO, SEGOU, MOPTI, GAO, TOMBOUCTOU et KIDAL. 

A en croire le discours, pour ce faire, les activités du projet seront organisées autour des 06 composantes : l’amélioration de la productivité des cultures pluviales, la mise à échelle des technologies d’élevage du dromadaire, la production durable des cultures en systèmes de décrue, la protection des berges et la gestion des ressources naturelles, l’amélioration de la nutrition familiale et la promotion des activités génératrices de revenus pour les femmes et le suivi-évaluation et les études socio-économiques d’impact du projet.

La mise en œuvre de ces composantes sera soutenue par le renforcement des infrastructures et celui des capacités humaines de la recherche et des partenaires du secteur du développement rural.

Quant au DG de l’IER, il a rappelé que, pendant ces 30 dernières années, notre pays a connu une augmentation moyenne des températures de 0,7°C et une diminution moyenne de 16% de la pluviométrie, entrainant du cout le déplacement des isohyètes de 200 km vers le Sud. Le phénomène semble s’aggraver à l’horizon 2025 avec des hausses de température de 2°C  et des diminutions de pluviométrie de 10 à 15 %. En conséquence, nos activités agricoles sont fortement affectées par les impacts observés du changement climatique.
Issa Dramane Morba.

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