ATELIER DE LANCEMENT DU PROJET
<<ADAPTATION DE L’AGRICULTURE ET DE L’ÉLEVAGE AU CHANGEMENT
CLIMATIQUE(ACC), PHASE II>>
L’hôtel mandé de Bamako a servi de
cadre le lundi 17 septembre 2018, à l’atelier de lancement du projet <<Adaptation
de l’agriculture et de l’élevage au changement climatique (ACC), Phase II.
Cette cérémonie placée sous la présidence du secrétaire général du ministère de
l’agriculture, M. Lassine Dembélé, a enregistrée la présence du Directeur
Général de l’institut d’économie rurale(IER), M. Abdoulaye Hamadoun, de la
conseillère de l’ambassade du royaume de
Norvège au Mali, Me. Synne Emilie Bjorna, du représentant de NORAGRIC et de
plusieurs acteurs concernés.
Selon le
représentant du Ministre de l’agriculture, M. Dembélé, l’objectif général de
cette phase II est de contribuer à l’amélioration de l’autosuffisance
alimentaire et les conditions de vie des populations des régions Centre et Nord
du Mali à travers l’adaptation de l’agriculture et de l’élevage aux changements
climatiques.
Il a
souligné que, la premiere phase, d’une durée de cinq ans, a démarré en 2011.
Les résultats scientifiques et techniques probants obtenus de cette phase ont
fait l’objet d’un atelier national de restitution en novembre 2016 qui a recommandé
la mise en échelle des technologies générées. C’est dans ce contexte que le
Gouvernement Malien a sollicité un accompagnement financier auprès du royaume
de Norvège pour la mise en œuvre d’une deuxième phase de cinq ans : de
2018 à 2022. Le cout total du projet est de 4 535 610 000 francs
CFA. Le projet couvre les régions de KAYES, KOULIKORO, SEGOU, MOPTI, GAO,
TOMBOUCTOU et KIDAL.
A en croire
le discours, pour ce faire, les activités du projet seront organisées autour
des 06 composantes : l’amélioration de la productivité des cultures
pluviales, la mise à échelle des technologies d’élevage du dromadaire, la
production durable des cultures en systèmes de décrue, la protection des berges
et la gestion des ressources naturelles, l’amélioration de la nutrition
familiale et la promotion des activités génératrices de revenus pour les femmes
et le suivi-évaluation et les études socio-économiques d’impact du projet.
La mise en
œuvre de ces composantes sera soutenue par le renforcement des infrastructures
et celui des capacités humaines de la recherche et des partenaires du secteur
du développement rural.
Quant au DG
de l’IER, il a rappelé que, pendant ces 30 dernières années, notre pays a connu
une augmentation moyenne des températures de 0,7°C et une diminution moyenne de
16% de la pluviométrie, entrainant du cout le déplacement des isohyètes de 200
km vers le Sud. Le phénomène semble s’aggraver à l’horizon 2025 avec des
hausses de température de 2°C et des
diminutions de pluviométrie de 10 à 15 %. En conséquence, nos activités
agricoles sont fortement affectées par les impacts observés du changement
climatique.
Issa Dramane
Morba.
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