Collectivité

 Restitution publique du compte administratif 2023: Le Maire de la commune 3 du District de Bamako, Djiré Mariame Diallo respecte la tradition !

La salle polyvalente de la mairie de la commune 3 du District de Bamako a accueilli, vendredi 24 mai 2024 les travaux de la restitution publique du compte administratif du maire de ladite commune pour l'exercice 2023.

Les objectifs de de ladite restitution publique du compte administratif sont de: mobiliser les citoyens autour des affaires publiques, instaurer la transparence dans la gestion des affaires publiques, renforcer la confiance mutuelle et renforcer également la gouvernance à travers la rédévabilité. C'est aussi et surtout un exercice obligatoire aux élus communaux. Elle permet aux populations de s'imprégner des réalisations faites par le conseil communal, au cours l'année précédente, susciter l'esprit de l'exercice de la citoyenneté et d'encourager les populations au payement des impôts et taxes.

À l'entame de son propos, le Maire, Djiré Mariame Diallo a adressé ses vifs remerciements et félicitations aux plus hautes autorités de notre pays pour les efforts louables et particulièrement, au président de la transition, chef de l'État, colonel Assimi Goita et au ministre de l'administration territoriale et de la décentralisation, colonel Abdoulaye Maiga pour son soutien inestimable et son accompagnement constant à la Maire de la commune 3.

Après la présentation du compte administratif de l'exercice 2023, vous aurez l'occasion d'apprécier les résultats, de faire d'éventuelles recommandations, autour d'un débat franc, emprunt d'une grande courtoisie, afin chacun sorte de la salle suffisamment édifié sur la façon dont ses mandataires, que nous sommes travaillent. Les résultats qui vous seront exposés sont le fruit des efforts, en dépit de la situation générale, combien difficile fournie par toute l'équipe communale, mais particulièrement par les agents à tous les niveaux, dont les efforts sont a salué et encourager, a-t-il affirmé. << Nous existons, du fait de la volonté des autorités en place, par des textes>>, a-t-il déclaré. 

Selon le rapport financier présenté par le chef du service financier, Mohamed Sidibé, le budget 2023 de la mairie de la commune 3 du District de Bamako a été arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 6 milliards 479 872 813 F CFA. Les recettes s'élèvent à 5 milliards 846 706 341 F CFA. Avant de clore son allocution du jour, elle a souligné plusieurs manquements et agissements laxistes à travers la commune 3 dont elle est la première responsable.

Chacun dans ses prérogatives a l'obligation de respecter celles des autres, accepter de suivre les procédures établies par les mêmes textes du gouvernement afin que le développement inclusif et harmonieux, tant rêvé soit réalisé, dans la paix et la cohésion sociale, a-t-il conclu.

                Issa D Morba

Mali/Bourèm Sidi Amar

 Bourèm Sidi Amar : Le Maire interpellé par les ressortissants à Bamako !

La maison de la presse de Bamako a été le spectacle, mercredi 22 Mai 2024 à un point de presse organisé par la jeunesse unie pour le développement de la commune rurale de Bourèm Sidi Amar pour informer l'opinion publique nationale d'une recrudescence de la situation qui prévaut dans ladite localité depuis presqu'une décennie. Le point de presse principalement animé par le président de la jeunesse unie pour le développement de la commune rurale de Bourèm Sidi Amar, Aboubacrine Yehiya Maiga a enregistré la présence du secrétaire chargé aux relations extérieures de ladite association de jeunes, Bocar Maiga, du vice-président de l'association des ressortissants de Bourèm Sidi Amar, Yehiya Alpha Oumar et de son président dans une salle bondée des ressortissants de Bourèm Sidi Amar.

Depuis plusieurs années un conflit de gestion de la coopérative agricole oppose la population de Bourèm Sidi Amar au Maire qui est à la fois Maire de la commune, chef de village et président de la coopérative agricole de ladite localité, a rappelé le président de la jeunesse. << Le 13 mai 2024 la situation a atteint son paroxysme avec la convocation de certains leaders du comité stratégique par le président de la coopérative à la gendarmerie de DIRE sur l'affaire de la redevance agricole, en l'occurrence, Ousmane Ibrahima Haidara, Abdoulaye Ibrahim et Amadou Sidiki>>. Le président Maiga dira qu'au lendemain de la convocation, le CB de DIRE aurait décider de les envoyer au camp de Goundam. << Avec des territoires, après une semaine de détention illégale et injuste les deux leaders auraient fini par être tuer dans la détention par torture>>.

Notons que, les ressortissants de Bourèm Sidi Amar pour la circonstance se sont penchés sur 4 point inscrits à l'ordre du jour, à savoir : que lumière soit faite sur cette affaire afin que les auteurs, coauteurs et complice de ce crime puissent être identifier par une enquête, pour que justice soit rendue aux familles des victimes de ce crime ignoble,; que le Maire soit entendu dans cette affaire pour complicité d'assassinat, d'association de malfaiteurs, de terrorisme contre l'État ; nous demandons aux plus hautes autorités du pays de mettre fin à sa fonction de maire et à son statut de chef de village et enfin nous demandons à la population de la commune rurale de Bourèm Sidi Amar de poursuivre le combat pour la bonne gestion de la coopérative agricole. Bourèm Sidi Amar est situé dans le cercle de DIRE, région de Tombouctou.

                                                                I D M

Culture

 Festival Tiélou 4: Honorable Gouagnon Coulibaly parrain de l'édition!

Le terrain Vincent Traoré de Kati a été le spectacle, jeudi 9 Mai 2024 aux travaux de la cérémonie d'ouverture de la 4ème édition du festival Tiélou placé sous le thème " Rassembler pour consolider la paix et de la cohésion sociale", un festival qui réuni l'ensemble des ressortissants du Bèlèdougou pour contribuer à la valorisation des cultures de la localité et promouvoir nos valeurs sociales, nos us et coutumes. On notait à l'ouverture de la cérémonie la présence de l'initiateur principal dudit festival, Bakary Diarra ( Dossoba), le parrain de ladite édition, honorable Gouagnon Coulibaly, de la marraine de l'événement, honorable Dalla Makalou, le sous-préfet central et non moins 2ème adjoint au préfet de Kati, Harouna Berthé, le secrétaire général de la mairie de Kati, Zanga Daou, le coordonnateur dudit festival Diama Coulibaly, du représentant des chefs de quartiers de Kati, Tiécoura Koné et plusieurs ressortissants de Bèlèdougou venus des 4 cercles (Kolokani, Banamba, Kati et Nara), 36 communes et 756 villages de la localité. Il a duré du 9 au 12 Mai 2024 à Kati.

Au coordinateur Coulibaly de se félicité pour la bonne organisation du festival Tiélou depuis la première édition jusqu'à la 4ème et de rappeler les innovations majeures observées dans les festivités dudit festival. Le festival Tiélou trouve sa place dans la dynamique de refondation engagée par les plus hautes autorités du pays pour la paix, la réconciliation nationale, la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les Maliens de tout bord. << Nos vaillants FAMA sont au front et se battent nuit et jour pour exprimer la souveraineté du pays, ce que nous pouvons c'est de les aider à recoudre le tissu social à travers nos valeurs ancestrales pour que les Maliens puissent se ressourcer, s'amuser, danser pour effacer la haine du cœur de nos populations afin que les Maliens puissent se pardonner pour mettre le Mali en avant>>. Pour terminer, il a rappelé les innovations constatées dans l'organisation du festival Tiélou à savoir: la reconnaissance du festival Tiélou par la présidence de la République, le ministère de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale, la présence de la cantatrice Mariam Bagayoko à la 4ème édition, l'ORTM à la 3ème et 4ème édition, l'invitation des artistes et rappeurs, l'installation du podium... Avant de clore son propos, il a également rappelé les difficultés liées aux partenariats et sponsors et invité toutes les bonnes volontés et amoureux de la culture de ses joindre à eux pour rayonner la culture malienne en général et celle du Bèlèdougou en particulier.

Quant au parrain de ladite édition, honorable Gouagnon Coulibaly, il dira qu'il a accepté de parrainer ce festival parce qu'il est un fils du Bèlèdougou et qu'il s'inscrit dans toute œuvre de développement du Bèlèdougou, car le festival est pour rassembler les gens, c'est pour promouvoir la culture du Bèlèdougou, c'est pour faire connaître le Bèlèdougou aux Maliens et à tout le monde entier et c'est la deuxième fois que je suis parrain. << Faire cette 4ème édition à Kati qui est très proche de Bamako va permettre aux Bamakois de savoir ce qui se passe à Bèlèdougou, connaître tout ce qui est manifestation folklorique, Mariam Bagayoko est connue, les Tièblé Thiè du Mali sont connus mais il y a d'autres manifestations et animations folkloriques ( N'tjibarani, Ngoussoum Balla, Wassolon Foli,...) qui ne sont pas connus des Bamakois et c'est aussi l'occasion de rassembler les ressortissants du Bèlèdougou qui vivent à Kati et à Bamako>>.

La thématique est d'actualité, puisque de 2012 à aujourd'hui nous avons traversé beaucoup de difficultés mais avec la montée en puissance de l'armée, il y a une nette amélioration de la situation sécuritaire et les forces du mal sont désorganisés même s'ils changent chaque fois de mode opératoire grâce à l'acquisition vecteurs aériens. Nous demandons aux maliens de se mettre ensemble comme un seul homme pour aider et assister les autorités de la transition pour que le Mali puisse s'en sortir de cette gouffre.

Bakary Diarra, l'initiateur principal du festival pour sa part, a remercié toutes les autorités administratives, locales, coutumières, religieuses et traditionnelles présentes à l'ouverture de la cérémonie dudit festival pour leur accompagnement et soutien sans faille et les ressortissants du Bèlèdougou ( femmes, hommes et jeunes) pour leur sacrifice pour la cause du Bèlèdougou. Il a demandé à tous le monde de croire en soi et d'œuvrer pour la paix et le vivre ensemble entre les ressortissants du Bèlèdougou tout en contribuant au retour à la quiétude d'antan du Mali. Enfin, il a demandé au public d'observer la traditionnelle minute de silence en la mémoire des victimes civiles, militaires et chasseures ,( Dozo) du Mali.

Notons que les artistes invités pour la 4ème édition sont : Mariam Bagayoko, Sekoubani Traoré, Madoublen, Djeneba Seck, Safo Kotèba, Kankou Damba, Gninè Coulibaly, Mamou Sidibé, Bibatou Kanè dite Bi, Doussou Diallo, Fadjou Traoré, Tamani Bafèbougou Kotè, Morkeni, Kany Traoré, Amara Konaré dit DJ Bamana Mackoye, Djèkèbougou Thièblethièw, Katio One ( rappeur de Kolokani), entre autres.

    

                       I D Morba

Société/ Actualité

 Célébration de la Journée Internationale de la Famille: La diversité, un facteur de richesse pour les familles !

À l'instar de la communauté internationale, le Mali a célébré la 31ème édition de la journée internationale de la famille, jeudi 15 Mai 2024 sur le stade Vincent Traoré de Kati sous le thème national " investir dans la famille, c'est construire l'avenir". La cérémonie commémorative de l'édition 2024 a enregistré la présence de plusieurs personnalités, en l'occurrence Dr Coulibaly Mariam Maiga accompagnée pour la circonstance de ses homologues en charge de la refondation de l'État, Pr Ibrahim Ikassa Maiga, de celle du transport et des infrastructures, Dembélé Madina Sissoko, du représentant résident adjoint de ONU-Femmes, Arsène Assandé et plusieurs invités de marque avec une mobilisation de taille.

Institué depuis le 20 septembre 1993 par l'organisation des nations unies ( ONU), la journée internationale de la famille est célébrée le 15 Mai de chaque année. 

La Journée du 15 mai a été retenue par l’Organisation des Nations Unies pour célébrer les familles à travers la Résolution n°47/237 du 20 septembre 1993. Cette année, le thème international est « Embrasser la diversité, c’est renforcer la famille ». Par ce thème, la communauté internationale attire l’attention de tous les gouvernants et gouvernés à faire de la diversité un facteur de richesse pour les familles.

En lien avec ce thème international, le Mali a retenu comme thème « Investir dans la famille, c’est construire l’avenir ». Ce thème est une invite à toutes les composantes de la famille, à toutes les sphères de décisions, autorités administratives et politiques, leaders communautaires, chefs de famille, adultes et jeunes, hommes et femmes, filles et garçons, parents à mutualiser davantage leurs diverses ressources matérielles et immatérielles pour développer un capital humain au service de la famille modèle, de l’épanouissement et du bien-être de la famille, a rappelé la ministre de la promotion de la femme, de l'enfant et de la famille ( MPFEF), Dr Coulibaly Mariam Maiga. En effet, selon la ministre Maiga, aujourd’hui, la famille fait face à plusieurs défis liés à des facteurs endogènes et exogènes. Comme facteurs endogènes, la communication entre les membres de la famille est de plus en plus faible, les violences conjugales sont fréquentes et sont souvent mortelles, les revenus des familles sont s’amenuisent, les valeurs de citoyenneté et de civisme s’effritent, l’augmentation des cas de divorces, les grandes familles se disloquent, l’absence de plus en plus prononcée des parents dans la famille, la perte de repères, la perte progressive de l’éducation et de l’économie familiales. <<La liste n’est malheureusement pas exhaustive et le tableau non plus n’est pas reluisant malgré les multiples efforts.

Sur le plan externe, nous pouvons noter l’insécurité liée aux conflits armés, les déplacements forcés des familles, les conséquences des changements climatiques, la rareté des ressources naturelles, l’influence négative de certains médias et réseaux sociaux, l’absence ou la difficulté d’accès à des services socio sanitaires de base.

Tous ces facteurs fragilisent les familles et limitent leurs fonctions de production et de reproduction sociale de la famille>>.

Pour sa part, le représentant de l'ONU Femmes a réaffirmé l'engagement de ladite organisation a accompagné le gouvernement du Mali dans sa politique de protection des familles et de sécurité sociale.

                Issa D Morba

Politique/Actualité

 DIM/phase nationale : Le gouverneur de Bandiagara, Sidi Mohamed El Béchir donne son impression !

La cérémonie d'ouverture des travaux de la phase nationale du dialogue inter-maliens a été lancée, lundi 6 mai 2024 et qui prendra fin jusqu'au vendredi 10 mai au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), par le président de la transition, chef de l'État, colonel Assimi Goita, l'initiateur dudit Dialogue à travers son adresse à la nation du nouvel an, le 31 décembre 2023.

Le démarrage de la phase nationale du dialogue inter-maliens se passe dans les meilleures conditions comme prévu par le président de la transition, colonel Assimi Goita que les Maliens se retrouvent, qu'il y ait un dialogue franc et direct entre maliens malgré nos différends, nos divergences, nos difficultés, nos problèmes qu'ont puisse se rencontrer ici ensemble et en débattre. Voyez-vous toutes les régions du Mali sont là et ce dialogue inter-maliens a été depuis la phase communale inclusif. Toutes les doléances, tous les problèmes auxquels nos populations sont confrontés et les mécanismes de résolution de nos différends ont été débattus et aujourd'hui nous commençons la phase nationale. Nous avons trouvé que nos mêmes recommandations de nos populations que nous avons eu à mettre dans nos rapports sont aussi ressorti au niveau national mais nous allons continuer à harmoniser ces recommandations afin que ça soit prises en compte au niveau national. Les recommandations de la région de Bandiagara sur le plan sécuritaire, la paix, la stabilité, développement, les infrastructures, les groupes armés... La guerre ne peut pas tout résoudre, il faut des actions de cohésion pour le retour d'une paix durable.L'ennemi est en embuscade quelqu'en soit ce que vous allez faire. Il faut comprendre que l'ennemi cherche toujours à poser des actes pour nous mettre dos à dos. Son objectif est de se trouver un endroit, une contrée pour essayer de déstabiliser ou de dénaturer ou de donner une mauvaise image à ceux que nos plus hautes autorités ont décidé pour la paix et la stabilité du Mali et à ceux que nous faisons comme travail pour le retour de la paix. Les actions sont en cours pour la région de Bandiagara et pas plus qu'hier les cars ont été scortés pour éviter les enlèvements des cars avec les passages à bord, il y en a d'autres actions militaires sur lesquelles je préfère ne pas dévoiler et d'autres s'en suivront avec la mise en œuvre des recommandations de ce dialogue inter-maliens. Je demande à la population de Bandiagara plus d'union, d'entente et de la convergence d'idée pour l'intérêt des habitants de la région car je suis conscient du défi immense à relever et c'est ensemble que nous allons réussir cette paix. J'ai beaucoup d'espoir pour mon pays, la ferme conviction que nous allons nous retrouver entre fils du pays sans distinction aucune sortir de ce problème et je crois au retour de cette paix tant attendu.

                                                       I D. M