Atelier de dissémination de la stratégie
nationale pour mettre fin aux violences basées sur le genre(VBG)
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Me. Guindo Yacine Gakou, représentante du MPEF au milieu |
La représentante du ministre de la promotion de la femme, de
l’enfant et de la famille, Me. Guindo Yacine Gakou a procédé, mercredi dernier,
à l’ouverture de l’atelier de dissémination de la stratégie nationale pour
mettre fin aux violences basées sur le genre (VBG) qui dura du 8 au 9 octobre
2018. La cérémonie a également enregistrée
la présence de la responsable VBG égalité homme-femme, Me. Maiga Aminata Maiga,
du directeur du Centre Aoua Keita, M. Ousmane Kouyaté et de plusieurs acteurs
du secteur.
Les
violences basées sur le genre (VBG) constituent une violation de plusieurs
droits humains à travers le monde. Cette situation est due à l’inégalité
patente et systémique entre les hommes et les femmes dans toutes les sociétés
du monde qui matérialise par une démonstration de force.
Dans son
intervention, Me. Guindo Yacine Gakou, a souligné que l’objectif était de
disséminer le document de stratégie nationale pour mettre fin aux VBG au Mali.
L’atelier de dissémination intervient après l’atelier de validation et de
finalisation, de l’analyse contextuelle sur la situation des VBG au Mali, les
quatre séances de travail des groupes thématiques, la réunion du comité de
suivi de l’élaboration, l’atelier d’orientation des membres des groupes de
travail thématique et les consultations
régionales.
A cette fin,
il été créé, par décision n°2017/034/MPFEF-SG du 11 septembre 2017 du ministère
de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille un comité technique
et des groupes de travail thématiques composés d’acteurs de différents secteurs
qui travailleront sous la coordination du MPFEF
à travers le PNLE.
Les
directives relatives à la violence basée sur le genre définissent les VBG
comme : << les actes préjudiciables commis contre le gré de
quelqu’un en se fondant sur les différences établies par la société entre les
hommes et les femmes (le genre).
Sont
concernés tous les actes causant un préjudice ou des souffrances physiques,
psychologiques et sexuelles. La menace de tels actes, la contrainte et d’autres
privations de liberté, que ce soit dans la sphère publique ou privée >>.
Inscrites dans un contexte de déséquilibre d’accès et de pouvoir, ces violences
sont principalement commises à l’endroit des femmes et des filles qui restent
les personnes les plus vulnérables dans les sociétés attribuant plus de pouvoir
aux hommes qu’aux femmes.
Aussi, à la
fin de cet atelier de deux jours, deux recommandations pertinentes ont été dégagées afin de mettre
fin aux violences basées sur le genre ; vulgariser le document de la
stratégie nationale pour mettre fin aux violences basées sur le genre sur toute
l’étendue du territoire nationale et de
renforcer les capacités de tous les acteurs sur les VBG pour une meilleure
prise en charge des cas de VBG.
I.D.M
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