<<L’objectif de cette semaine
est de promouvoir le développement de l’énergie renouvelable au Mali>>,
dixit le ministre de l’énergie et de l’eau, M. Sambou Wagué
Vue du présidium lors de la cérémonie d'ouverture de la SemR |
La grande salle de conférence de l’hôtel
laico amitié de Bamako a refusé du monde mardi, le 19 février 2019. C’était
lors de la cérémonie destinée à l’ouverture des travaux de la première édition
de la semaine malienne des énergies renouvelables sous le haut parrainage du ministre
de l’énergie et de l’eau, M. Sambou Wagué qui durera de ce mardi 19 au samedi
23 février 2019.
D’entrée, la
responsable pays de la Banque Africaine de Développement(BAD) au Mali, Madame
HALLY LOUISE DJOUSSOU-LORNG, après avoir adressé ses sincères remerciements aux
autorités du Mali pour l’organisation réussie de la semaine des énergies
renouvelables, et d’y avoir associé la BAD, au nom du président du Groupe de la
BAD, Dr. Akinwumi ADESINA, a rappelé que ce grand rassemblement des acteurs du
secteur de l’énergie, en particulier des énergies renouvelables, offre une
belle opportunité aux autorités et aux partenaires de promouvoir les
investissements dans ce secteur ou le Mali dispose d’un énorme potentiel.
Comme vous
le savez, la satisfaction des besoins humains fondamentaux dépend de la
disponibilité de l’énergie. L’énergie est à la base de toute activité
économique. Aucun pays ne peut se développer sans un mix énergétique fiable,
abordable et durable.
Le continent
africain, le plus riche en ressources énergétiques, accuse paradoxalement un
déficit important en termes de production d’énergies alors que la demande
énergétique augmente en moyenne de 10% par an. Il est donc essentiel de
s’attaquer aux obstacles institutionnels, financiers, liés aux capacités et aux
connaissances pour mettre en place des filières énergétiques sobres en carbone.
Le développement de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables,
constitue aujourd’hui une nécessité pour le continent en général et pour le
Mali en particulier, qui dispose d‘importantes ressources solaires encore
inexploitées, a-t-il confié.
Selon elle,
les interventions de la BAD dans le secteur de l’énergie s’inscrivent dans sa
vision stratégique qui fait du développement de ce secteur, la première des
cinq grandes priorités pour les 5 prochaines années. En effet, Éclairer et Électrifier l’Afrique à
l’horizon 2025 passe par le <<nouveau
pacte pour l’énergie en Afrique>> dans lequel le développement des
énergies renouvelables occupe une place de choix grâce à des solutions en
réseau et hors réseau. A cet effet, la BAD s’est engagée à investir 12
milliards USD sur la période 2016-2020 et à travailler avec les autres
partenaires techniques et financiers et le secteur privé pour combler le
déficit de financement.
Pour sa
part, le Président du Conseil d’Administration(PCA) de l’AER-MALI, M. Harouna
Cissé a rappelé les atouts que dispose le Mali dans le secteur de l’énergie
renouvelable comme : la situation géographique du Mali qui propice à l’interconnexion
des réseaux électriques des pays voisins, Mali-Cote d’Ivoire, Mali-Guinée,
Mali-Ghana via le Burkina Faso, le réseau OVS : Mali-Sénégal-Mauritanie-Guinée.
Le pays dispose
également d’un cadre de partenariat publique-privé facilitant le développement
des projets d’énergies renouvelables, la valorisation de ces énergies permettra
sans nul doute à notre pays d’absorber le déficit énergétique à travers un mix
énergétique et de diminuer l’importation des hydrocarbures qui pèse lourdement
sur nos finances publique et sur l’économie nationale en impactant la
compétitivité de nos entreprises d’où le slogan << investissons
durablement dans l’avenir énergétique au Mali>>, a en croire le PCA, M. Harouna
Cissé.
Issa D.
Morba
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire